Jeudi saint

écrit par ReneDislaire
le 26/03/2016
Le baiser de Judas, attrib. atelier de Frans Francken

C’était un beau jardin. Avec des oliviers.
C’est là que le matin on trouva trente deniers.
En l’air pendait Judas, le nommé Iscariote
Que l’on peindra souvent avec poils de carottes.
----------
René Dislaire - Houffalize, le 25 mars 2016
Note : Les peintres ont souvent représenté Judas avec des cheveux roux.
Une sorte d’attribut, pour le différencier des autres apôtres.
Être roux, c’était considéré comme une malédiction.
Les rouquins, objets des sarcasmes, d’une discrimination.
Insulte qu’il y a peu encore, lança au porteur d’une pareille chevelure un borgne célèbre qui le voyait d’un mauvais œil.
Ajoutons que le lieu de pendaison de Judas et de la dispersion des trente deniers de la trahison est ici une licence de l'auteur.
RD

Du même auteur : poèmes classiques, d’humeur, d’humour, épitaphes, haikus
trois poèmes : pour la Semaine sainte, humour / Alzheimer, et haï-ku : le gastronome pâtissie– mars 2016r
Bruxelles est paf (le jour des attentats, 22 mars 2016)
Poème pour le jeudi- saint– mars 2016
Printemps d’Ardenne, poème en pyramide, 6 tercets de 1 à 6 pieds – mars 2016
épithaphe pour Jean-Pierre Coffe – mars 2016
poème polémique Charlie Hebdo - Stromae – mars 2016
Épitaphe pour Alain decaux – mars 2016
Épitaphe pour Johan Cruyff – mars 2016
Le jardin de ma mère = années 50 = 16 quatrains en alexandrins – mars 2016

  • Le baiser de Judas, attrib. atelier de Frans Francken
1046 lectures
Portrait de ReneDislaire
René Dislaire