24 Heures du Nurburgring
24 Heures du Nürburgring - Le Ringmeister, c’était Maxime Martin !
En croisant le drapeau à damier au 2ème rang absolu au volant de la BMW Z4 GT3 BMW Sports Trophy Marc VDS #25 partagée avec Andrea Piccini, Yelmer Buurman et Richard Göransson, Maxime Martin a largement rempli sa mission aux 24 Heures du Nürburgring. Mais au-delà de ce résultat brut, il y a la manière. Et là, force est de reconnaître qu’une fois de plus, le jeune Belge a marqué les esprits… Auteur du 7ème meilleur chrono lors de qualifications disputées sur le sec, Maxime Martin s’imposait déjà comme le meilleur performer du clan BMW. Franchement à l’aise lors d’une épreuve qu’il ne disputait pourtant que pour la deuxième fois, le Bruxellois prenait à son compte le début de la course, se maintenant dans le groupe de tête. C’est de nouveau lui qui était au volant lorsque la pluie faisait son apparition en soirée. « J’ai en effet assuré un double relais de nuit sous les hallebardes, raconte Maxime. Ce qui m’a permis de prendre la tête de la course, pour ensuite me ménager une avance d’une minute. Dans ces conditions difficiles, j’étais assez à l’aise… » Si Martin parvenait à se montrer plus rapide que ses adversaires directs, à raison de 30 à 40 secondes… au tour, il avouait ne pas prendre de risques insensés, notamment dans la gestion des doublés. Comme il l’a déjà démontré aux 24 Heures de Spa l’an dernier, quand la situation se complique, le pilote belge parvient à faire la différence… La pluie s’intensifiant et le brouillard s’invitant à la fête, la Direction de Course décidait d’interrompre la course jusqu’au petit matin… « Une sage décision, confirme Martin. Même si ces conditions plaidaient en ma faveur, il suffit d’un petit rien pour se retrouver dans le mur. Ici, on était victime d’aquaplaning à 50 ou 60 km/h ! Et on n’y voyait plus rien ! Très
dangereux… Comme la pluie violente n’a jamais cessé de la nuit, il a fallu attendre une amélioration des conditions et le lever du soleil pour que le Restart soit entériné. Une fois encore, je me suis retrouvé au volant, passant de la 5ème à la 2ème place au premier freinage,
avant de virer en tête au raccordement avec la Nordschleife. Un tour plus tard, je possédais une avance de 20 secondes, que j’ai gérée par la suite…»
Sur une piste allant en s’asséchant, les pneus Dunlop des Mercedes faisaient la différence… « J’ai entamé un dernier double relais jusqu’à l’arrivée, et j’ai attaqué, sourit Maxime. Lors de l’ultime arrêt au stand, on m’a dit d’attaquer… encore plus ! J’ai alors signé mon meilleur tour en course en 8’22’’. » Frank Stippler, le deuxième plus rapide en piste, a de son côté été crédité d’un temps de 8’30’’ ! Sur le sec, Maxime revenait sur les Mercedes à coups de… 22 ou 23 secondes au tour. Ce qui a mené la Z4 GT3 #25 jusqu’à la 2ème place. Mission accomplie !
Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes, et qui expliquent sans doute que lors des prochaines 24 Heures du Mans, Maxime Martin a été réclamé par l’équipe Thiriet by TDS Racing, engagée en LMP2 avec un Proto Oreca. « BMW Motorsport m’a donné le feu vert pour participer au Mans pour la troisième fois au volant d’un Proto. Je les en remercie. L’équipe TDS Racing a remporté la joute ELMS d’Imola ce week-end, ce qui illustre son potentiel. En attendant cette échéance dans la Sarthe, je vais m’autoriser quelques jours de vacances, avant d’envisager la deuxième manche de la Blancpain Endurance Series sur le circuit de Silverstone. » La pluie, ....
(Com. & Patrick Davin)