Présidentielles françaises: Hollande, déloyal, déchu?
La bombe. Une primeur d’ardenneweb. Dès avant la proclamation de la victoire électorale ce soir à 20 heures, des sages du Conseil constitutionnel français, la "cellule nucléaire de crise", appelée à devenir éolienne, se sont réunis et auraient déclaré François Hollande déchu.
Le héraut Ayrault héros
La loi française (ou les règles républicaines) clôt la campagne électorale à deux jours du scrutin et interdit à tout candidat de faire une déclaration politique en sa faveur, y compris et évidemment surtout le dimanche des élections avant 20 heures.
Or voici que par son héraut Ayrault héros du jour, François Hollande a annoncé, bien avant la fermeture des bureaux de vote, que "moi président de la république" il téléphonerait à Angela Merkel ce soir. On voit mal le mou faux batave corrézien normal faire une telle déclaration sans en avoir convenu avec Mme Merkel, qui lui reconnaissait ainsi son titre . Mais cette communication devait bien sûr demeurer secrète.
Les bretelles d'Angèle
Ce n’est un secret pour personne que la "Kanzlerin " portait « le président sortant » dans son cœur, et que celui-ci était fort du soutien de l’Allemande, dont il a aussitôt remonté les bretelles.
Si Hollande a fait une telle annonce, c’est pour s’attirer sympathie et confiance de partisans de l’UMP et de la droite en général.
Par cet acte déloyal, Hollande a royalement transgressé la loi. Il mérite une discipline. Républicaine, il va de soi.
Un groupe restreint du conseil constitutionnel s’est donc réuni d’urgence, apprend-on de source sûre, laquelle annonçait, avant 17 heures, que le président pressenti serait déchu dès l’annonce de sa victoire.
Le PS français comptait en ses rangs un éléphant nommé Fabius; un autre s’appellera maintenant Pyrrhus.
Ce soir, le cirque Bouglione lui téléphonera pour offrir à l'ex de Ségolène le poste de Monsieur Loyal ;-))
René Dislaire