Belgique, slow attitude
Martelange en est la capitale.
La Fête du Bois, le 21 octobre 2012, organisée par le Parc naturel de la Haute-Sûre, en fut en quelque sorte le jour de l’auto-proclamation.
Voilà Martelange pourvue d'un titre singulier, porteuse d'un nouveau concept qui a pour but de troquer le paletot poussiéreux de la cité ardoisière pour s’endimancher d’une sape fashion sans s’emmancher d’un col empesé.
Ce concept tendance, teinté de parisianisme, est la slow attitude.
Le Parc avait affiché un slogan osé ; une contrepèterie basique à la portée de tous : faites le plein des sens à Martelange.
La fête du Bois à Martelange
Slow attitude
Le 21 octobre 2012 à Martelange, à l’initiative du Parc naturel de la Haute-Sûre, c’était la fête du Bois. La manifestation d’un nouveau concept qui a pour but de troquer le paletot poussiéreux de la cité ardoisière pour s’endimancher d’une sape fashion sans s’emmancher d’un col empesé.
Ce concept tendance, teinté de parisianisme, est la slow attitude.
Un slogan osé ; une contrepèterie basique à la portée de tous : faites le plein des sens à Martelange.
Adossée à la plus grande forêt domaniale de Belgique, goulot d’étranglement de la pittoresque vallée de la Sûre en territoire belge, Martelange doit s’imposer comme une alvéole zen, un sanctuaire de la slow attitude, qui prône la sieste comme antidote de la win attitude, ce quotidien de stress qui mène ses victimes au burnout. La slow attitude : tel est l’art de vivre dans lequel veut vous véhiculer piano, sur le mode Diesel plutôt que super, Audrey Robert, la cheville de bois de la fête éponyme.
Paradoxe : ce weekend du 21 octobre, réduit au seul jour du Seigneur, n’a point laissé le temps aux organisateurs de piquer une méridienne : aucune interruption des activités le temps de midi.
La Chine n’a pas l’image d’une culture de slow attitude, mais dans l’atelier du monde, la Constitution garantit aux ouvriers le droit de faire une sieste.
Parmi les prix offerts aux gagnants d’un concours : s’envoyer en l’air dans la nacelle d’une montgolfière, et une nuit de charme insolite dans une bio sphair. Pourquoi de charme ? Parce qu’à Martelange, il n’y a pas de baobab. Et que le charme est l’arbre fétiche de ceux qui ne sont pas de marbre. Pourquoi insolite ?
Parce qu’avec un peu de chance vous passerez la nuit avec une nonette, espèce de mésange couvant dans la forêt d’Anlier.
Que lisez-vous Monseigneur ?
Des mots, des mots, des mots…
(Hamlet, Shakespeare)
Le Parc naturel ne craint pas jeux de mots et calembours pour vendre Martelange.
Ainsi : «Venez lever le pied à Martelange» : voilà qui dira quelque chose à ceux qui ont vécu leur lot de bouchons de plus de 6 ou 7 heures, entre la Corne du Bois des Pendus et le Sanglier.
Par mimétisme, et sans prétention, risquons-nous nous aussi à quelques mots décalés.
Débranchez-vous : la forêt d’Anlier vous tend les bras.
L’amont de Martelange : un profil de travers en forme de hamac (le gadget mis à disposition du personnel pour la sieste dans certaines entreprises qui pratiquent la slow attitude).
Arlon le sable, Martelange le roupillon (pour attirer les Arlonais à des pauses slow à Martelange, au-delà du dortoir d’Attert).
La Maison du Parc
Le projet auquel la fête du Bois a réussi à initier beaucoup de monde a son édifice, la Maison du parc, en devenir comme une chrysalide.
Audrey Robert en parle avec enthousiasme et réalisme dans une interview en vidéo sur Ardenne Web.
Sans trop dévoiler, pour mieux vous surprendre lorsque vous goûterez au plaisir de sa découverte.
© René Dislaire
La gagnante du 1er prix (vol en montgolfière pour 4 personnes ) est Dorothée Husquinet
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