CHRYSLER 300C CRD

écrit par patrickthibaut
le 14/01/2009
CHRYSLER 300C CRD

AUTO Essai : CHRYSLER 300C CRD.

Exubérante, extravertie, la 300C est une sorte de démesure sur quatre roues. Alors, même si tout n’est pas parfait, on tombe sous le charme (www.chrysler.be).

Un peu d’histoire :

Chrysler Group est une société américaine contrôlant plusieurs marques automobiles: Chrysler, Dodge et Jeep. Elle a fait partie du groupe allemand DaimlerChrysler entre 1998 et 2007, puis a été racheté le 14 mai 2007 par le fonds d'investissement américain Cerberus. Ce rachat a été consacré le 6 août 2007 avec la présentation de "The New Chrysler" et le retour du Pentastar (étoile à cinq branches) comme nouveau logo.

Premiers regards :

Basée sur la plateforme de l’ancienne Mercedes E-Klasse, la Chrysler 300C dévoile de belles qualités routières. Cette propulsion confortable et sécurisante se montre agréable à conduire, et ne démérite pas sur parcours sinueux. Rançon du design, l’habitacle n’est pas aussi généreux que l’encombrement extérieur mais quatre adultes prendront confortablement place à bord dans des sièges larges et moelleux. La version break, encore plus impressionnante, propose des minces vitres teintées.

Motorisation :

V8 essence ou alternative V6 Diesel de 3 litres. Ce dernier provenant de chez Mercedes, une bonne pointure. Si la puissance affichée est assez respectable, 211 cv, c’est surtout la valeur de couple qui en impose : 510 Nm dès 1 600 t/m. A comparer, le V8 essence de 5.7 l fournit 525 Nm à 4 000 t/m. Ces 218 cv se jouent des 1 900 kg de cette Chrysler 300C, les performances sont probantes et les reprises toniques, bien aidées par une excellente boîte de vitesse automatique d’origine allemande. Douce, réactive et dotée en plus d’une sélection manuelle, elle participe activement au plaisir de conduite.

Confort :

Les sièges sont chauffants, l’assise profonde et large est agréable. Au niveau des rangements, il y en a peu, mais ils suffisent. A l’arrière l’habitabilité est bonne, en fait cinq passagers feront sans problème de longs trajets dans cette 300C. En ce qui concerne le coffre on regrette son accès mais sa capacité de 504 l est correcte. Sur la route, on se sent comme isolé des imperfections et loin des bruits mécaniques. Bien sûr, la mécanique n’est pas aussi silencieuse que sous le capot d’une E-Klasse, mais elle parvient malgré tout à se faire oublier. La 300C n’est pas une américaine européanisée comme une certaine BLS de chez … elle est imposante et atypique. Niveau sécurité, les airbags sont latéraux à l’avant et à l’arrière. De plus des airbags sont installés directement dans les sièges. Vous disposerez aussi d’une assistance au freinage et d’un correcteur de trajectoire, très utile vu le poids du ‘monstre’. L’aide au stationnement est de série. Et même en finition de base elle dispose d’un équipement complet.

Tenue de route :

La mécanique en impose : une force tranquille. Cette 300C réagit à la moindre sollicitation. Exclusivement associée à une boîte automatique à cinq rapports, la Chrysler se montre d’une douceur incroyable et les passages de vitesse sont imperceptibles. La suspension, souple, isole bien les passagers des défauts de la route. Et, en dépit de ses 5 mètres de long, cette 300C est agile. Mais, en ville il faudra faire attention aux dimensions de ce ‘bébé’ car avec 1,90 m de large… La tenue de route est bonne, c’est une voiture lourde mais agréable à conduire sur route. Son comportement est équilibré et efficace tout en offrant un confort moelleux qui choie ses occupants. Encore un bon point venant de la E-Klasse dont elle partage l’intégralité de ses dessous. Autant de qualités qui font de cette 300C une invitation aux longs voyages, d’autant que les consommations restent raisonnables, vu son gabarit.

Conclusion :

Compromis intéressant que cette 300C, qui dispose d’une base dynamique européenne sous des dehors américains. Le moteur Diesel constitue d’ailleurs une étonnante surprise, sa force et son velouté parvenant à faire oublier le caractère et la sonorité des V8 essence.
Sa ligne ‘Bad girl’ fait son succès. Mais cette américaine, dépassant les cinq mètres, offre un rapport suspensions/prix très doux et elle roule aussi en Diesel…

Bonne route.

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