Le jour de Liège-Bastogne-Liège. Houffalize est devenue Maxime Monfort-city
De nouveau, ce 27 avril, le Mythe traversait notre région d’Ardenne, empruntant un tracé de légende, jalonné de côtes plus redoutables les unes que les autres.
Ce qui est plus rare, c’est que plusieurs régionaux au panache avéré pouvaient cette année prétendre jouer un rôle dans l’empoignade musclée des aspirants à la Doyenne. Nos Monfort et Gilbert, bien sûr, mais aussi nos voisins « Luxos » tels Schleck et Kirschen, dont les supporters ne manquent pas d’user et abuser joyeusement de banderoles et fanions à nos couleurs communes.
Une première, c’était la fête à Maxime Monfort, au cœur de sa commune de Houffalize, au pied de la côte de Saint-Roch. De toutes les montées de la classique ardennaise, celle de Saint-Roch, même si en raison de son éloignement de l’arrivée, elle ne joue pas un rôle de juge décisif, n’en est pas moins celle au pourcentage de dénivelé le plus accentué.
« Les Amis de Maxime Monfort » l’avaient promis au Foyer nadrinois cet hiver : une surprise attendrait Maxime à Saint-Roch le jour de Liège-Bastogne-Liège.
Et on n’a pas fait les choses à moitié. Sur base du principe « le progrès n’a de sens que s’il est accessible à tous », c’est la place du tank en son entier qui avait été couverte pour rassembler sous la même voile tous les fans de Maxime-le-Sage.
Et c’est vraiment en toute amitié que les supporters mélangés purent passer l’après-midi à suivre le déroulement de la course sur des écrans géants placés sous le chapiteau.
René Dislaire © Houffalize, l 6 mars 2018