Expo Da Vinci à Liège jusqu’au 03 novembre 2024 ( Guillemins )
Génie ? Vous avez dit génie ?
Plus de 500 ans nous sépare de Léonard de Vinci … Celui qui a écrit « J’ai l’intention de laisser un souvenir impérissable dans la mémoire des mortels » est en effet né en 1452 dans un petit village de Vinci en Toscane. Pendant toute sa vie, il a essayé de comprendre le monde qui l’entoure, en observant et en expérimentant. Il s’est essayé à toutes les disciplines avec une ardeur infaillible. Il a été inventeur, architecte, théoricien, peintre, anatomiste, mathématicien, …. Il a été l’un des plus grands génies de l’Histoire !!
La mort de Léonard de Vinci survient le 2 mai 1519, à l’âge de 67 ans, dans le château Lucé à Amboise. Trois ans plus tôt, Léonard est invité à venir viovre en France par le oi François 1er. Le Roi le considère comme soin père spirituel et le comble d’argent et d’honneurs. Le 23 avril 1519, Léonard sent sa fin prochaine. Il rédige son testament, et désigne son fidèle élève comme seul exécutant testamentaire et principal héritier de son œuvre. Léonard, avait-il conscience de léguer un héritage artistique et scientifique sans précédent dans l’Histoire de l’humanité ? Que reste-t-il de lui 500 ans après sa mort ? Comment a-t-il réussi à impressionner autant de monde ? Comment a-t-t-il réussi à révolutionner l’histoire de l’art avec seulement une vingtaine de tableau. Pour découvrir cet homme à la recherche des lois secrètes de la nature, cette exposition vous invite à remonter le temps …
Un génie qui fascine ..
L’exposition débute avec le mythe Léonard de Vinci et par le succès des œuvres qu’il nois a laissé … La Joconde, d’abord et le Salvator Mundi ensuite, le tableau le plus cher au monde. Le visiteur est immergé en 2017 au moment où le marteau du commissaire – priseur de chez Christie’s à New-York claque pour adjuger le tableau à 450 millions de dollars …
Qui ne connaît pas la fameuse Joconde au Louvre … De New-York à Tokyo, de Moscou à Baki, de Oslo à Sidney … Icône absolue de l’histoire de l’art, oeuvre la plis visitée au monde. La plus commentée aussi, à jamais insaisissable avec son regard qui nous suit des yeux pour ne plus nous lâcher. La Joconde nous semble éternelle. Et pleine de mystères ! ..
Tous les codex de Léonard de Vinci exposés ensemble
L’exposition présente ainsi la collection complète de tous les codex de Léonard de Vinci.. Edités en très peu d’exemplaires au cours du 20ème siècle, les visiteurs peuvent admirer les plus beaux dessins sélectionnés parmi les 7000 pages du maître encore conservées aujourd’hui. On y découvre quantités de réflexions et croquis dans des domaines aussi variés que la géologie, l’optique, l’anatomie, les mathématiques, la physique ou encore l’astronomie. Le parcours expose notamment les Codex Arundel, Atlanticus ou Leicester dont le propriétaire n’est autre que Bill Gates.
L’homme derrière le génie
Le visiteur découvre ensuite la vie de Léonard de Vinci au travers des rencontres avec ses exceptionnels mécènes ou des cités pour lesquelles il a travaillé. Rien ne prédestine le fils de Ser Pïero, riche notaire de la République de Florence, à devenir un génie universel. Il naît d’une liaison entre Ser Pïero et Caterina, fille d’un paysan pauvre de la bourgade de Vinci où réside le notaire. Enfant illégitime, selon la terminologie en vigueur à l’époque, il est appelé par son prénom de baptême, Léonardo, auquel on ajoute le nom de son village de naissance : da Vinci. Le parcours permet aux visiteurs de découvrir les talents du jeune Léonard pour les arts graphiques et son arrivée à Florence au sein de l’atelier d’Andrea del Verrocchio.
Grâce à de nombreux objets et dessins de Léonard, le parcours emmène le visiteur successivement à Milan où l’artiste travaille pour les Sfoza, à Venise où il est le cartographe pour les Borgia et à Mantue. Léonard arrive en suite au Vatican où deux autres artistes d’exceptin dominent. : Michel - Ange et Raphaël. On ne lui confie aucun chantier important et Léonard finit par accepter l’invitation du Roi de France François 1er.
Pendant 3 ans, Léonard est installé au château du Clos Lucé. Il est nommé premier peintre, premier ingénieur et premier architecte du Roi. Il vit la plus belle période de sa carrière aux côtés de ses deux plus fidèles disciples : Francesco Melzi et Salaï.
Les machines de Léonard
Après la découverte de l’homme, le parcours de l’exposition se poursuit par une autte facette essentielle de la carrière de Léonard.
L’ingénieur et l’inventeur
Le visiteur traversera une reconstitution du char d’assaut grandeur nature. Les différents murs de l’espace s’animent de films 3D inédits sur les inventions majeures de Léonard : l’hélicoptère, les ponts pivotants, les écluses, les armes ou les systèmes de défense. C’est
dans le domaine de l’aviation qu’il est probablement le plus reconnu, et de bien avant que le concept d’une machine volante ne devienne réalité. Léonard de Vinci nous a laissé 500 croquis dédiés aux machines volantes et aux oiseaux en vol.
Léonard le gastronome !
Organisée autour de la reconstitution de la cuisine idéale selon Léonard de Vinci, la
dernière partie de l’exposition illustre une facette souvent ignorée : la gastronomie et l’étude des vignes. Léonard est en effet considéré comme le premier agronome et oe nologue de l’histoire. Entre deux Codex, des experts ont mis la main sur des dizaines de dessins de machines rattachées à la sphère culinaire ainsi qu’à la mise en scène de banquets. Dans la cuisine, Léonard griffonne sur le coin de la table. On lui attribue la formule des crevettes rouges à la burrata, aux abricots et à la menthe, une poitrine de pigeons aux mûres, un risotto, alors rare au 16ème siècle, mais aussi des listes de courses qui laissent deviner qu’il n’était pas complètement végétarien. Les visiteurs découvrent les recettes de Léonard dont « l’acquarosa » : une boisson aphrodisiaque à bas d’eau de rose, de sucre, de citron et d’alcool, filtrée dans un linge.
La visite se termine par la reconstitution en mapping 3D d’une table de banquet, sur laquelle les mets préférés de Léonard défilent … Le génie maîtrise en effet l’art de la table.. et des bonnes manières. Il édicte des règles pour les banquets de la Renaissance qu’il érige au cours de son séjour chez les Sforza. Parmi celles-ci, les classiques : « Ne mettez pas vos pieds sur la table » ; « Ne posez pas votre tête dans l’assiette », « Ne coupez pas la table avec votre couteau » et « Ne laissez pas vos oiseaux voler librement à table ».
Une exposition de prestige dédiée à un personnage mythique
L’exposition se conclut sur la Renaissance durant laquelle l’homme revient au centre d’une civilisation qui connaît alors un renouveau artistique, scientifique et politique exceptionnel. Léonard incarne le génie de la Renaissance laissant une œuvre d’une qualité inestimable. Le mythe s’est cristallisé très tôt.
Moins de 50 ans après sa mort, on présente déjà Léonard de Vinci en ces termes : « Le ciel, dans sa bonté, rassemble parfois sur un mortel, ses dons les plus précieux, et marque d’une telle empreinte toutes les actions de cet heureux privilégié, qu’elles semblent moins témoigner de la puissance du génie humain que de la faveur spéciale de Dieu. Léonard de Vinci, dont la beauté et la grâce ne seront jamais assez vantés, fut un de ces élus. Sa prodigieuse habileté le faisait triompher facilement des plus grandes difficultés. Sa force, son adresse, son courage avaient quelque chose de vraiment royal et magnanime ; et sa renommée éclatante pendant sa vie, s’accrut encore après sa mort »