"Rodin. Une Renaissance moderne", à Mons, jusqu'au 18 Août
« Je soutiens qu’avant de dessiner sur les plâtres, il faut commencer par dessiner sur les feuilles. En ce qui me concerne, j’ai été dessinateur avant d’être sculpteur … C’est bien simple, mes dessins sont la clef de mon oeuvre. Ma sculpture n’est que du dessin sous toutes les dimensions. » (Auguste Rodin/1910).
Suivant sa politique d‘expositions internationales de haute tenue, comme l’attestent les expositions consacrées à Vincent Van Gogh (2015), Niki de Saint-Phalle (2018), Roy Lichtenstein (2020), Fernando Botero (2021) et Joan Miró (2022) , le « Musée des Beaux-Arts de Mons » – aujourd’hui incorporé au « CAP » (« Culture, Art et Patrimoine ») – consacre, à l’occasion de sa réouverture et jusqu’au dimanche 18 août, une exposition inédite au sculpteur français Auguste Rodin (1840-1917), sur laquelle le « Musée des Beaux-Arts » travaille depuis plus de trois années, ce musée n’étant désormais plus dénommé « BAM », comme ces dernières années.
Il constitue l’une des trois entités du « CAP », aux côtés de la « Maison des Collections » (« Maison Jean Lescarts » , édifiée en 1636), dédiée à l’histoire de Mons, à travers les collections de la Ville, et du « Jardin Du Poirier à Beurre », constituant ainsi un complexe muséal au cœur du Centre-Ville de Mons. Ne disons donc plus « BAM », mais bien « CAP ».
Aussi, lors de la visite de presse, Xavier Roland, directeur du « Musée des Beaux-Arts », déclara : « Aujourd’hui, le ‘Musée des Beaux-Arts’ de Mons inaugure une nouvelle orientation affirmant un rôle essentiel au sein de la Cité. Avec le ‘Jardin du Poirier beurré’ et la ‘Maison des Collections’, le ‘Musée’ se libère de ses quatre murs en s’ouvrant à la Ville, avec ses enjeux historiques, urbanistiques, mémoriels et sociétaux. Par ailleurs, cette exposition inaugurale du ‘CAP’ permet de poser les jalons d’une identité à venir pour ce nouveau complexe muséal, qui s’articule autour de la nature, de la ville, de l’art et du patrimoine. »
Soulignons que nous pouvons accéder, gratuitement, au « Jardin du Poirier beurré » depuis la rue Neuve. Trait d’union entre les deux sites muséaux, il s’articule en trois parties : le jardin botanico-historique, mêlant sculptures et espèces végétales, associées à l’histoire locale ; le jardin permacole, auquel nous sommes invités à contribuer ; et la guinguette, propice à la détente.
A l’occasion de cette importante ouverture et de ce changement d’abréviation, le samedi 13 avril, l’exposition temporaire « Rodin. Une Renaissance moderne », accessible jusqu’au dimanche 18 août, nous invite à découvrir des prêts exceptionnels de collections particulières et de quelques-uns des plus grands musées européens, dont les musées parisiens « Rodin », « d’Orsay », « du Louvre », « des Arts Décoratifs », sans oublier « Le Petit Palais », ainsi qu’à Londres, le « Victoria and Albert Museum » et à Bruxelles, les « MRBAB » (« Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique »).
Aquarelles, bronzes, gravures, marbres et plâtres d’Auguste Rodin, certains montrés pour la première fois, nous sont proposés sur les deux étages du « Musée des Beaux-Arts », mais, également, dans la collégiale Sainte-Waudru et le « Jardin du Mayeur ».
En ce dernier lieu, nous bénéficions de la présence des « Bourgeois de Calais », célèbre monument en bronze d’Auguste Rodin, exceptionnellement prêté par le « Musée royal de Mariemont », témoignant d’une collaboration fructueuse et d’une confiance mutuelle entre deux institutions wallonnes de renom, ouvrant la voie à une synergie culturelle et institutionnelle enrichissante.
La mise en valeur de cette pièce maîtresse de l’art moderne, le « Musée royal de Mariemont » perpétue également la vision de son fondateur, Raoul Warocqué (1870-1917), de promouvoir et valoriser le patrimoine régional.
Réalisée sur commande de la Ville de Calais, la première fonte des « Bourgeois de Calais » fut inaugurée en 1895. Aujourd’hui, seules douze versions complètes existent dans le monde, le « Domaine royal de Mariemont » abritant l’une des quatre premières fontes réalisées du vivant d’Auguste Rodin, conférant à cette pièce une valeur patrimoniale inestimable. Elle incarne le sacrifice de six hommes lors du siège de Calais, en 1347, symbolisant un acte d’héroïsme civique, si parfaitement sculpté par Auguste Rodin, ce sculpteur de génie, ayant su capturer l’essence de l’humanité à travers des expressions poignantes et des poses chargées d’émotion, nous offrant une authentique expérience immersive et empathique.
Inutile de préciser à quel point les deux commissaires d l’expo-événement « Rodin. Une Renaissance moderne », Christina Buley-Uribe, historienne de l’art, & Antoinette Le Normand-Romain, directrice honoraire, à Paris, de l’ « INHA » (« Institut National d’Histoire de l’Art ») furent satisfaites de constater que ce périlleux transfert des « Bourgeois de Calais » fut parfaitement réalisé.
Le fil conducteur de « Rodin. Une Renaissance moderne » est le traitement du corps par Auguste Rodin, tout au long de sa carrière, fort de son regard sur la Renaissance, cristallisé pendant ses six années en Belgique, et de l’invention d’une manière nouvelle de sculpter, à l’ombre des œuvres de l’antiquité.
Lisons ce que nous apprend le carnet du visiteur, gratuitement offert à l’accueil du musée : « Ayant échoué (à trois reprises, de 1857 à 1859/ndlr) au concours d’entrée à l’ ‘Ecole des Beaux-Arts’ de Paris, Auguste Rodin doit gagner sa vie comme ouvrier ornemaniste. Embauché en 1864 par le sculpteur français Albert-Ernest Carier Belleuse (1824-1887/ayant été l’un des membres fondateurs, à Paris, de la « Société nationale des Beaux-Arts/ndlr), alors au sommet de sa renommée. Ce dernier l’invite, en 1871, à le suivre à Bruxelles, pour participer au décor de la ‘Bourse du Commerce’. La « petite main » qu’est Auguste Rodin fait preuve d’une ardeur telle, que son talent devient virtuosité. »
En 1876, s’étant rendu en Italie, découvrant les Chapelles Médicis, à Florence et la Chapelle Sixtine, à Rome, il fut conquis par Michel-Ange (1475-1564), qu’il admire par-dessus tout, espérant, comme il le déclara, qu’il lui « livre quelques-uns de ses secrets ».
Ayant organisé, en 1899, en Belgique, sa première exposition personnelle, qui fut, ensuite, présentée en d’autre lieux. Alors en pleine possession de ses moyens, il fit construire, en 1900, un pavillon, à Paris, sur la place de l’Alma, pour y présenter l’ensemble de son oeuvre au public attiré par l’ « Exposition universelle ».
« Le motif du ‘putto’, le chérubin, qu’on retrouve partout à l’époque, devient l’emblème de sa maestria : on dit qu’il formait ‘des têtes, des membres potelés d’enfants, avec une sûreté, une rapidité étourdissante’. De retour à Paris, en 1879, il est employé à la ‘Manufacture de Sèvres’ et ses dessins, lieux de recherches personnelles où se combinent les références à l’art et à la littérature, attestent d’un intérêt persistant pour les ressources expressives des ‘putti’. Dans les années 1880, alors qu’il se concentre sur sa ‘Porte de l’Enfer’, le motif est toujours présent. ‘L’Idylle d’Ixelles’, chef d’oeuvre dans cette veine, en est l’aboutissement » (carnet du visiteur).
Notons que nous pouvons découvrir une maquette (1882), en plâtre patiné, de sa « Porte de l’Enfer », oeuvre restée inachevée, commandée en 1880, qui devait être ornée de bas-reliefs, inspirés de « La divine Comédie », de Dante Alighieri.
Une sculpture en plâtre, de petite taille (H. 23 x L. 16 x P. 17 cm) a retenu notre attention : le « Masque de Camille Claudel » (1884), cette réputée sculpteuse française (1864-1943), ayant rencontré Auguste Rodin, en 1882, dont elle devint, assez rapidement, sans doute, sa maîtresse, leur séparation, en 1882, provoquant une profonde dépression, dans le chef de Camille Claudel (1864-1943), qui, en 1913, dût être internée.
« Les années belges permettent à Auguste Rodin de se familiariser avec les artistes qu’il découvre lors de ses pérégrinations à Anvers, Gand, Liège, Malines. Il admire Jacob Jordaens (1593-1678), Frans Snyders (1579-1657), David Teniers le Jeune (1610-1690), Antoon Van Dijk (1599-1690), mais c’est surtout Peter Paul Rubens (1577-1640), dont il copie de mémoire plusieurs tableaux, qui le marque profondément … « C’est alors qu’il s’affirme comme sculpteur : dès la fin de l’année 1871, il expose sous son nom propre des oeuvres à caractère décoratif, des bustes notamment. » », pouvons-nous lire dans le « Carnet du Visiteur.«
Notons qu’au delà de ses six ans de séjour en Belgique le fil conducteur de cette superbe exposition est le traitement du corps par Auguste Rodin, tout au long de sa carrière, avec son regard cristallisé et l’invention d’une manière nouvelle, à l’ombre des œuvres de l’antiquité.
Parmi les 200 oeuvres exposées au « Musée des Beaux-Arts », soulignons la présence de son célèbre « Penseur » (1881-1882/H. 71 x L. 37 x P. 61 cm), censé représenter Dante di Alighiero (1265-1321) en train de méditer.
« On a vu dans ‘Le Penseur’ une alliance à la fois de l’ouvrier, … puisque c’est un corps très puissant, à la magnifique musculation … Mais c’est un penseur, c’est un philosophe. C’est à la fois les deux aspects de l’être humain et je pense que c’est ce qui a beaucoup plu dans la figure », nous confia Antoinette Le Normand-Romain.
Autre oeuvre de prestige, présentée au « Musée des Beaux-Arts » : « L’Âge d’Airain » (1877/H. 181 x L. 66,5 x P. 63 cm), sculptée en Belgique, exposée, sans titre à l’époque, au « Cercle artistique de Bruxelles ». Présentée ensuite à Paris, cette sculpture ayant fait scandale, Gustave Rodin étant accusé de l’avoir moulée directement sur son modèle, Auguste Ney, un jeune soldat belge, qui posa, dès le 07 octobre 1875, dans son atelier belge, sis rue Sans-Souci, à Ixelles le 7 octobre 1875. Ayant pu prouver que la qualité du modelé de sa sculpture provenait bien d’une étude approfondie des profils et non d’un moulage sur nature, ses détracteurs finirent par reconnaître sa bonne foi.
Auguste Rodin avait d’ailleurs demandé au graveur et peintre anversois Gustave Joseph Biot (1833-1905) d’attester, par écrit, de la réalité de son travail : « Je trouve étrange qu’un certificat tel que celui que vous m’avez demandé de fournir soit nécessaire à Paris, mais c’est un plaisir et un devoir pour moi de vous le remettre. »
Concernant cette sculpture, Xavier Roland, directeur du « Musée des Beaux-Arts » nous confia : « Rodin fait, ici, émerger, pour la toute première fois, le geste simple d’un mouvement entier, inscrit dans un corps qui s’éveille. »
Sa sculpture « Martyre » (1885) est-elle un corps en proie à la souffrance ou au désir, l’occasion nous étant donnée d’évoquer « Les Fleurs du Mal » (1857), de Charles Baudelaire (1821-1867), via cet extrait :
« Sur le lit, le tronc nu sans scrupule étale Dans le plus complet abandon La secrète splendeur et la beauté fatale Dont la Nature lui fit don. »
Parmi les oeuvres exposées, notons une sculpture en bronze, « Le Supplicié » (1887) – aux côtes saillantes & aux bras élevés vers le haut, évoquant un crucifié -, de Constantin Meunier (1831-1905), ainsi qu’une aquatinte et deux héliogravures, dont « L’Idole » (1882), de Félicien Rops (1833-1898).
A quelques mètres du « Supplicié », un espace particulier est offert à « Into one-another I to P.P.P. » (2010-2011/H. 100 x L. 160 x P. 65 cm/armature, bois, cire, epoxy, métal & verre), une création de Berlinde De Bruyckere, qui nous propose une hybridation des formes animales, humaines & végétales.
Au sein du guide du visiteur, nous lisons encore :« Contorsionnés, ouverts et comme disséqués, parfois occultés sous une couverture, qui est toujours, chez elle, un ‘accessoire pathétique’ , les corps de Berlinde De Bruyckere en sont paradoxalement magnifiés. Elle a, comme Auguste Rodin, la passion des surfaces altérées, l’imperfection étant la marque même de l’humain. Auguste Rodin parlait de ‘lambeau de vérité’ : Quelquefois, chez un modèle, on ne croit rien trouver ; et puis, tout à coup, un peu de nature se montre, une bande de chair apparaît et ce lambeau de vérité donne la vérité tout entière. »
« Dans les vingt dernières de sa vie, Auguste Rodin accorde une importance considérable à ses dessins, qui témoignent de ses recherches sur la figure humaine, l’espace, la couleur, la forme abstraite. A ce titre, son nom devrait occuper une place dans l’histoire de la peinture moderne et contemporaine, celle d’un précurseur, qui influença, entre autres, Paul Klee (1879-1940), Henri Matisse (1869-1954), Pablo Picasso (1881-1973), Egon Schiele (1890-1918) : tous ont visité de nombreuses expositions de dessins organisées par le sculpteur, au début du XXè siècle (lui qui, en 1857, remporta un Prix en Dessins, de l’ « Ecole du Dessin et de Mathématiques’/ndlr).«
« L’invention par Auguste Rodin, dès 1896, d’une pratique expérimentale, le ‘dessin à l’aveugle’ dit aussi ‘dessin instantané’, où le regard est concentré exclusivement sur son modèle, lui permet d’obtenir des nus d’aspect rudimentaire et difformes … La silhouette devint pure, synthétique, avant d’être réinterprétée en Apolon, Femme de Putiphar, Psyché, Vénus. Alors, qu’il renonce à toute représentation académique d’une antiquité ’empaillée’, selon ses propres mots, Gustave Rodin convoque ces figures mythologiques et bibliques comme une source d’ ‘énergie nouvelle’. »
La Collégiale Sainte Waudru accueille, en parallèles à ses sculptures de Jacques Du Brœucq (ca 1505-1584), une création d’Auguste Rodin et, entourant le choeur, plusieurs oeuvres de la sculpteuse belge Berlinde De Bruyckere (°Gent/1964), qui, lauréate, en 1989, du « Prix du jeune Art belge », et, en 2009, du « Prix culturel flamand pour les Arts visuels », fut faite, en 2015, « Docteur Honoris Causa », à l’ « Universiteit Gent », et, en 2021, « Commandeur de l’Ordre de la Couronne ».
Comme pour Auguste Rodin, « pour Berlinde De Bruyckere, le corps – humain ou animal – est l’objet primordial de l’art. Dans l’approche plastique qu’elle développe au long de sa carrière de sculptrice, le dessin joue un rôle fédérateur : ses dessins gouachés, chargés de matière ou, au contraire, fluides et légers, constituent une démarche parallèle à ses oeuvres en trois dimensions … Le dessin lui permet aussi de porter un regard neuf sur sa sculpture : elle en reprend les motifs et les varie librement », peut-on lire dans le guide du visiteur, une salle entière du « Musée des Beaux-Arts » étant consacrée aux dessins d’Auguste Rodin et de Berlinde De Bruyckere, oeuvres nettement moins connues de ces deux artistes.
« Sur la feuille, de ‘lieu du réel’ le corps devient projection ou vision. Le dessin lui permet, aussi, de porter un regard neuf sur sa sculpture : elle en reprend les motifs et les varie librement. Les corps qu’elle métamorphose s’épanouissent sur le papier, avec une pétulance que ne permet pas la cire, projeté sur un support rapidement modifiable par la couleur ou les ciseaux » (carnet du visiteur).
Si cette exposition de prestige s’ouvre avec son « Masque de l’Homme au Nez cassé » (1878/bronze/H. 31,5 x L. 20 x P.15 cm/exposé, en 1875, en plâtre, à Bruxelles, et en marbre, au « Salon », à Paris/« Tout le savoir faire de Rodin, dans le rendu des expressions d’un visage ordinaire », nous confia Xavier Roland) ; elle se clôture avec deux sculptures : « Tête héroïque de Pierre Wissant » (avant 1908/H. 82,3 x L. 54,7 x P. 48 cm/oeuvre reflétant une souffrance portée à son point extrême) et « Grosse Femme accroupie à Masque d’Iris » (vers 1910/H. 53 x L. 90 x P. 39 cm/oeuvre exposée à Londres, en 1914, qui fit partie d’un don consenti par Auguste Rodin au Royaume-Uni).
Quelques citations d’Auguste Rodin :
« L’art, c’est la plus sublime mission de l’homme, puisque c’est l’exercice de la pensée, qui cherche à comprendre le monde et à le faire comprendre. »
« L’art indique aux hommes leur raison d’être. Il leur révèle le sens de la vie. Il les éclaire sur leur destinée et, par conséquent, les oriente dans l’existence. »
- « Pour un artiste, rien dans la nature n’est laid. »
- « Dans l’art, il n’y a pas d’immoralité. L’art est toujours sacré. »
- « En art, il faut savoir sacrifier » (1903).
- « Quelquefois, chez un modèle, on ne croit rien trouver ; et puis, tout à coup, un peu de nature se montre, une bande de chair apparaît et ce lambeau de vérité donne la vérité tout entière. »« Il ne s’agit pas de créer. Improviser, crée ce sont des mots inutiles. Il s’agit de comprendre. Le génie e vient qu’à celui qui comprend avec son intelligence » (1908).
- « Les lignes et les nuances ne sont là que pour nous les sculpteurs, les signes de réalités cachées. Au delà des surfaces, nos regards plongent jusqu’à l’esprit. »
- « L’art c’est la contemplation, c’est le plaisir de l’esprit, qui pénètre la nature et qui devine l’esprit dont elle est animée. »
- « Il n’y a réellement ni beau style, ni beau dessin, ni belle couleur : il n’y a qu’une seule beauté, celle de la vérité qui se révèle. »
Ouverture du « CAP » : jusqu’au dimanche 18 août, du mardi au dimanche de 10h à 18h. Prix d’entrée du « Musée des Beaux-Arts » (incluant un guide du visiteur/dernières entrées à 17h): 16€ (12€, pour les adultes avec enfants, les seniors, les personnes à besoins spécifiques & les membres de groupes / 2€, de 13 à 18 ans, pour les étudiants & les membres de groupe / 1€25, pour les « Art. 27 » / 0€, pour les moins de 13 ans & les détenteurs d’un « museumPASSmusées ». Prix d’entrée de la « Maison des Collections » : 4€ (3€, en tarif réduit / 2€, pour les étudiants & jeunes / 1€25, pour les « Art. 27 » / 0€, pour les moins de 13 ans, les détenteurs d’un « museumPASSmusées » & pour tous, ce dimanche 04 août. Jardin du Poirier Beurré, Jardin du Mayeur & Collègiale Sainte-Waudru : accès gratuit. Catalogue (Christina Buley-Uribe, Berlinde De Bruyckere & Antoinette Le Normand-Romain/Ed. « Snoeck »/255p./ 23,7 x 28,7 cm : 40€. Transports en commun : autobus des lignes « TEC » CityR & CityO, entre la gare ferroviaire et la Grand’Place. Contacts : 065/40.53.46. Réservations : http://www.visitmons.be. Site web : http://www.cap.mons.be.
Yves Calbert.