La 27è édition de "Namur en Mai", vue par Murielle Lecocq

Sous un soleil radieux, du jeudi 18 jusqu’au samedi 20 mai, la capitale wallonne a vécu la 27è édition de  « Namur en Mai », un « Festival des Arts forains », qui aurait accueilli, sur 3 jours, environ 250.000 personnes, un record absolu !

Subjectivement, sous l’objectif de Murielle Lecocq, nous vous présentons, parmi les 65 compagnies participantes, sept spectacles, qui, présentés à Namur, nous venaient de Belgique, de France, d’Italie, de  Suisse et, même, du Togo.

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Céline Fellay & Romain Guex, de la Cie. « Les Malles », établie en Suisse, ayant déjà participé à une  précédente édition de « Namur en Mai ». Dans la cour de l’ « Hôtel de Groesbeeck-de Croix », désormais  « Musée des Arts décoratifs », bien loin des marionnettes à gaine ou à tringle, ce sont des marionnettes à taille humaine, qui nous étaient proposées, manipulées, avec talent, par ce duo suisse, nous ayant présenté "Chez toi ou chez moi".

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Avant de se rendre à Beauvechain, Bar-le-Duc, Bourg-en-Bresse et, les samedi 19 et dimanche 20 août, à  Chassepière, dans cette même cour namuroise du « Pôle des Bateliers », nous retrouvions la Cie. « Legoboum », qui nous présentait « Combadego », un étonnant dressage, d’une folle énergie, d’un chien humain, trois comédiennes (Leila Chaârani, Marie Phan & Irene Seghetti) et un comédien (Florian Gery) étant reliés par une corde.

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Présente en bord de Sambre, face aux marches d’accès au Centre culturel provincial « Le Delta », avec son comparse Alex Boriau, la comédienne belge Aurélie Frennet – détentrice d’un « Master en Interprétation dramatique », décerné à Louvain-la-Neuve, par l’ « IAD » (« Institut des Arts de Diffusion ») – est « La petite Chaperonne rouge » … Pourquoi pas, finalement, changer le genre du personnage principal de ce conte créé par l’auteur français Charles Perrault (1628-1703), au sein de son livre « Histoires ou Contes du Temps passé »  (1697).

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Sur ce même chemin du halage, ainsi que dans les rues du Vieux Namur, notamment près de la place de l’Ange,  nous venant d’Italie, nous découvrions Andrea Bocicchio & Teresa Bruno, inimitable duo clownesque du  « Theatro C’Art » , fondé en 2002, nous présentant « Woow », d’une part, et « Woow Walkabout », d’autre part, une comédie surréaliste, non verbale, dont la troisième interprète est un petit véhicule insolite, transformé en un étonnant espace scénique.

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N’oubliant pas les rapports existant entre la Louisiane et Namur, la capitale wallonne étant jumelée avec La Fayette, sans oublier que le saxophone fut inventé par le musicien dinantais Adolphe Sax (Antoine-Joseph Sax/ 1914-1994), côté musical, « Namur en Mai » vécut, aussi, aux sons du jazz, interprété par six dynamiques musiciens de la Cie. « Krew du Belge », leur prestation portant un nom allant de soi : « De Namur à New Orleans ».

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Evoquant leur spectacle « Inertie », dans lequel ils évoluent, dans la cour de l’ « Ecole Notre-Dame », au sein d’une sculpture ronde créée par Ulysse Lacoste, Chloé Moura et  Mathieu Hibon, de la Cie. « Underclouds »,  nous confient : « Ce qui nous a séduit dans la proposition d’Ulysse Lacoste, c’est sa façon d’imaginer,  simultanément, une géométrie dans l’espace et son mouvement. C’est aussi la sensation de poids de l’objet qui se déplace (plus de 150 kg) et parfois aussi le son qui le caractérise au contact du sol, qui donne à l’espace de jeu une nouvelle dimension. La sculpture, avec son déplacement visible et sonore et son inertie, nous amène, naturellement, à reconsidérer le lieu qu’elle habite. Sa géométrie redéfinit un espace dans l’espace, invente de nouvelles trajectoires. »

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Nous venant du Togo, avant de se rendre, d’ici le 02 juillet, successivement, en Suisse, en Italie, au Brésil et en Roumanie, la Cie. « Afuma » nous présenta, dans la Ville des célèbres Echasseurs namurois, sur la place d’Armes, entraînés par les rythmes africains endiablés de deux percussionnistes, un impressionnant spectacle, « Etsumon », donné par trois  échassiers de l’ethnie Ifès, les Euros récoltés dans le chapeau étant destinés aux familles de leur Ville d’Atakpamé, sise dans le Région des Plateaux, à +/- 160 km au nord de la capitale, Lomé.

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Vivement 2024, pour pouvoir nous émerveiller des prestations des « Arts Forrains » de la 28è édition de « Namur en Mai ».

Yves Calbert, avec des photos de Murielle Lecocq.