"The Circus we are", au "Musée Félicien Rops", à Namur, jusqu'au 25 Septembre
« Las des pédants de Salamanque /Et de l’École aux noirs gredins / Je vais me faire Saltimbanque / Et vivre avec les baladins ! / Que la bise des nuits flagelle / La tente où j’irai bivouaquant / Mais que le maillot où je gèle / Soit fait de pourpre & de clinquant ! », écrivit, vers 1878, le peintre namurois Félicien Rops (1833-1898), une citation que nous découvrons dans la première salle de l’exposition temporaire « The Circus we are », accessible jusqu’au dimanche 25 septembre, à Namur, au « Musée provincial Félicien Rops ».
Idéalisant, comme d’autres artistes du XIXè siècle, le nomadisme de ces troupes de comédien.ne.s, qui se déplaçaient souvent en roulottes, telle celle installée dans le jardin du musée, Félicien Rops écrivit également : « J’ai remarqué que plus on vivait en dehors des ‘règles de la Société’ plus on se rapprochait des côtés vrais de l’humanité & plus on avait chance d’être heureux. J’étais très malheureux lorsque j’étais un gros propriétaire foncier, éligible & électeur. Et lorsque les saltimbanques jaunes & bleus qui étaient venus jongler dans la cour de Thozée (sis dans l’entité de Mettet, un domaine de 19 ha, où Félicien Rops implanta plus de mille espèces de plantes et dont il habita le château tout comme son fils, Paul, et sa petite fille, Elisabeth/ndlr) disparaissaient à l’horizon, mon cœur les suivait aux pays vagues et enviait leur sort. »
De leur côté, les écrivains français Edmond (1822-1896) et Jules de Goncourt (1830-1870) écrivirent, dans « Journal, Mémoire de la Vie littéraire » (1851-1865) : « Le théâtre où nous allons est celui du Cirque. Là, nous voyons des sauteurs et des sauteuses, des clowns et des franchiseuses decercle de papier, qui font leur métier et leurdevoir : les seuls talents au monde qui soient incontestables, absolu comme des mathématiques ou plutôt comme un sautpérilleux. Nous les voyons, ces hommes et ces femmes risquant leur os en l’air pour attraper quelques bravos, avec un remuement d’entrailles, avec un je-ne-sais-quoi de férocement curieux et, en même temps, de sympathiquement apitoyé. »
Ce sont les coulisses – et non le côté « bling bling » du cirque – que nous découvrons en parcourant les différentes salles de cet accueillant musée namurois, comme en témoigne l’huile sur toile « Derrière le Rideau » (1880/81 x 111 cm), peinte par Ludwig Knaus (1829-1910).
Ainsi, nous apprenons, avec l’appui d’oeuvres de Félicien Rops – une encre sur papier, « Elisa Güel, exercices de force sans maillot » (1887/25 x14 cm) et une héliogravure rehaussée de couleurs à la poupée, « La Répétition » (s.d./27,5 x 19,5 cm) – que des circassiennes haltérophiles n’hésitaient pas à prendre la pose entièrement dénudées, des haltères à leurs pieds.
A coté de ces oeuvres, exposées dans la premire salle, et à la page 18 du catalogue, nous lisons : « En 1887, se promenant à la Foire de Neuilly, Rops croque Elisa Güel, qui s’entraîne pour ses ‘exercices de force sans maillot’, pour Mrs les artistes’. Loin de toute pudeur, ces commédiennes de rue cassent les codes de bonne conduite féminine en vigueur à la fin du XIXè sièle. »
Cet intérêt pour le nu, dans l’oeuvre de Rops, nous est rappelé par une de ses citations, écrite en 1878, présente sur le sol, à l’entrée du musée : « Le nu absolu joue un certain rôle dans la vie de tous les temps. »
Evoquant un « Vieux Saltimbanque », Charles Baudelaire (1821-1867) écrivit dans « Le Spleen de Paris » (1869/ "Ed. Michel Lévy") : « Au bout, à l’extrême bout de la rangée de baraques, comme si, honteux, il s’était exilé lui-même de toutes ces splendeurs, je vis un pauvre saltimbanque, voûté, caduc, décrépit, une ruine d’homme, adossé contre un des poteaux de sa cahute ; une cahute plus misérableque celle du sauvage le plus abruti, et dont deux bouts de chandelles,coulants et fumants, éclairaient trop bien encore la détresse. »
« […] Il ne riait pas, le misérable ! Il ne pleurait pas, il ne dansait pas, il ne gesticulait pas, il ne criait pas ; il ne chantait aucune chanson, ni gaie ni lamentable, il n’implorait pas. Il était muet et immobile. Il avait renoncé, il avait abdiqué. Sa destinée était faite. […] »
« Et, m’en retournant, obsédé par cette vision, je cherchai à analyser ma soudaine douleur, et je me dis : Je viens de voir l’image du vieil homme de lettres qui a survécu à la génération dont il fut le brillant amuseur ; du vieux poète, sans amis, sans famille, sans enfants, dégradé par sa misère et par l’ingratitude publique, et dans la baraque de qui le monde oublieux ne veut plus entrer ! »
Des son côté, dans « Ukko’Till, Roman de Mœurs » (1991), Rodolphe Darzens (1865-1938) » écrivit : « Et le clown se prit à maudire ces fards, ces poudres et ces crèmes,qui font un masque impénétrable aux figures des comédiens et souslesquels l’âme ne transparaît plus : ni la joie, ni la douleur, ni l’espérance, ni l’effroi ne sont trahis par ces traits figés. »
Un beau nombre d’oeuvres du XIXè siècle mettent en scène un clown, comme celles de Félicien Rops, issues de sa « Série des Cent légers Croquis », créée entre 1878 & 1881, dont le pastel, gouache, sur dessin à la pierre noire, « Vénus & Cupidon » ou « L’Amour bouché » (21,8 x 14,8 cm) et le pastel, crayon et aquarelle, « L’Entracte de Minerve » (22,5 x 15,5 cm).
Ce personnage essentiel des spectacles circassiens se retrouve, également, dans des créations contemporaines, exposées dès la premère salle, dont une huile sur toile – faisant référence à « Vénus & Cupidon », de Félicien Rops -, exécutée à quatre mains par le couple franco-iranien Florence Obrecht & Axel Pahlavi, intitulée « L’Ecole des Enfants au Spectacle » (2022), qui nous proposent aussi, issues de leur collection, seize portraits de clown.nesse.s, huit duos de petites huiles sur paneau, reprises sour le simple titre de « Diptyque » (2016/30 x 24 cm, pour chaque oeuvre) ou encore, d’un tout autre format, une huile sur toile nous présentant un clown posant pour une peintre, « Quand nos Secrets n’auront plus Court » (2018/160 x 210 cm).
A l’étage, nous sommes accueillis par des singes en cage de l’huile sur panneau, « Au Cirque » (s.d./83,50 x 119,5 cm), peinte par l’artiste anversois Charles Verlat (1824-1890), ainsi que – pour nous mettre dans l’ambiance circacienne -, par « The Amazing Leechman » (2004/85 x 60 x 15 cm), une huile sur boîte en bois, entourée d’ampoules colorées, créée, de même qu’un court-métrage d’animation, par Enrique Marty. Pour cette oeuvre particulière, qui évoque les Primitifs flamands, cet artiste, fasciné par les « freak shows », met en scène un personnage fictif, qui, dépourvu de jambes et de bras, sort d’un égout et se dirige vers un cirque.
En fond de salle, nous sommes impressionnés par une autre oeuvre particulière, « Bad Man » (1999/180 cm de hauteur), de Edward Lipsky, une oeuvre en trois dimensions réalisée avec des cheveux humains et de la fibre de verre, ou encore par trois tirages photographiques, en noir et blanc, exposés pour la première fois, des compositions d’un duo soeur-frère bulgrares, Oda Jaune (née Michaela Danowska) & Dariy Danovsky, nous rappelant, aussi, les « freaks », ces « monstres de foire » que l’on exposait en public, comme ce fut le cas pour le citoyen britannique Joseph Merrick (1862-1890), qui inspira le cinéaste américain David Lynch, pour « Elephant Man » (USA/1980/124’/film lauréat, en 1982, du « César du meilleur film étranger »).
Untitled/2022 © Oda Jaune & Dariy Danovsky © Photo : Murielle Lecocq
Parmi ces « freaks », il y avait, également, des femmes à barbe, comme nous le démontre, l’une des petites photographies de la série « Gens du Cirque » (fin XIXè-début XXè siècles), issue de la Collection des marchands d’art anversois Ronny & Jessy Van de Velde, qui nous présentent, aussi, des photos de nains et de géants, autrefois exibés lors de foires foraines, comme nous nous souvenons de l’avoir vu, autrefois, à la « Foire du Midi », à Bruxelles, qui en est, en 2022, jusqu’au 21 août, à sa 141è édition.
Parmi ces « freaks », il y avait, également, des femmes à barbe, comme nous le démontre, l’une des petites photographies de la série « Gens du Cirque » (fin XIXè-début XXè siècles), issue de la Collection des marchands d’art anversois Ronny & Jessy Van de Velde, qui nous présentent, aussi, des photos de nains et de géants, autrefois exibés lors de foires foraines, comme nous nous souvenons de l’avoir vu, autrefois, à la « Foire du Midi », à Bruxelles, qui en est, en 2022, jusqu’au 21 août, à sa 141è édition.
Côté géants de foire, outre quelques photos, nous voyons une affiche de « L’Homme le plus grand du Monde », Ferdinant-Célestin Contat (1902-1940), qui, étant né en Haute-Savoie, chaussa du 63 de pointure, pesant jusqu’à 413,50 kilos, pour une hauteur de 2 mètres 35, l’envergure de ses bras écartés étant de 2 mètres 52.
Comme nous avons évoqué le cinéma, notons la présence, dans l’escalier d’une affiche du film « Freaks » (Tod Browning/USA/1932/62′), alors que dans le hall du rez-de-chaussée, nous découvrons une création d’Henry Gray (1858-1924), une autre affiche, prêtée par le « Musée Carnavalet », à Paris, qui annonçait un spectacle, au « Cirque d’Hiver », « Les Saltimbanques » (1892/126 vx 90 cm).
Parmi les autres oeuvres du XIXè siècle, évoquons encore une encre et aquarelle sur papier, également titrée « Les Saltimbanques », mais aussi « L’Enfant blessé » ou « La Victime » (1875/43 x 33 cm), due à Gustave Doré (1832-1883), nous rappelant la triste réalité de possible accidents dans tout spectacle de cirque.
Parmi les autres oeuvres du XIXè siècle, évoquons encore une encre et aquarelle sur papier, également titrée « Les Saltimbanques », mais aussi « L’Enfant blessé » ou « La Victime » (1875/43 x 33 cm), due à Gustave Doré (1832-1883), nous rappelant la triste réalité d‘accidents dans tout spectacle de cirque.
Nous venant également des Flandres, mais de Gand, d’une part, n’oublions pas de citer un pastel sur papier, « Au Cirque » (1887/100 x 50 cm), de Théo Van Rysselberghe (1862-1926), ou, également, d’Ostende, d’autres part, avec un fusain et craie sur papier, « Sur la Piste du Cirque » (vers 1912/50 x 32 cm), de Léon Spilliaert (1881-1946), ces deux tableaux provenant de Collections privées.
A l’heure de l’informatique, pour terminer cette présentation nous nous en voudrions de ne pas mentionner une eau-forte et pointe sèche sur papier « La Femme au Trapèze », entourée de quatre dessins à l’encre de chine, au crayon gras et/ou à la gouache (« Le Général », « Le Régisseur », « Le Taureau du Quercy » & « La belle Brabançonne »), son texte manuscrit se trouvant au bas d’une oeuvre (1882/52 x 36,8 cm), qui était, aussi, une lettre, ce que le digital ne nous permet plus.
Dans trente ans, cinquante ans, quelles lettres de dessinateurs ou peintres d’aujourd’hui pourrons-nous encore lire, pratiquement tous les échanges épistolaires se réalisant, désormais, par courriels, très rarement imprimés sur papier et disparaissant donc instantanément, … et ce alors que nous retrouvons, dans les musées ou collections privées, des écrits, parfois illustrés, de toutes époques, de la Grèce antique au XXè siècle …
… Pour en revenir à la « Femme au Trapèze » et à d’autres créations de Rops, ayant un rapport avec le cirque ou les arts de la rue, chers aux Namurois, avec l’événement « Namur en Mai », créé en 1996, nous ne pouvons que souligner l’intérêt de cet artiste pour ces circassiens, lui qui écrivit à un inconnu (s.d.) : « La peinture ne vaut pas le chausson, ni la boxe, ni le trapèze ! C’est un art secondaire. »
En page 34 du catalogue, nous lisons : « La gravure ‘La Femme au Trapèze’ évoque le charme et la sensualité des gymnastes, comme Lulu, qui exhibent leurs corps musclés et partiellemet déndés pour faire leurs exercices. C’est avant ou après une séance de travail, qu’il saisit le regard et la pause lascive de cette jeune acrobate au repos. La charge érotique de cette oeuvre rapelle la volupté et l’émancipation de Lulu face aux conventions et aux attentes masculines. Le dessin original appartient au ‘Musée Marmottan-Monet’ de Paris, mais le ‘Musée F. Rops’ possède neuf états de cette gravure : la trapéziste, complètment nue dans sa première version (dessinée et gravée), se vêt, au fur et à mesure d’un maillot de corps … Rops enrage : ‘Tout cela est devenu lourd & betât, par la faute de l’immonde Cadart, qui m’a forcé de mettre un pagne à la ‘dame’, écrit-il furieux, car il n’apprécie ni la demande d’Alfred Cadart (1828-1875), graveur parisien, ni le rendu de son travail final … »
Aussi, nous apprenons que Lulu, qui avait découvert des oeuvres de Rops, en dénichant quelques-unes de ses eaux-fortes dans la chambre à coucher de sa mère, présentera, « en plus de ses exploits de trapéziste, un numéro de dressage de cochon, un autre clin d’oeil à Rops, qui avait dessiné sa fameuse ‘Dame au Cochon’ (« Pornokrates »/ ndlr), en 1878. »
Cette exposition met donc l’accent sur les conditions de vie de ces artistes de rue, nous apportant une vision sociale de cet univers, comme l’huile sur bois « Musiciens ambulants » (s.d./46 x 37,70 cm), de l’artiste parisien Paul Gavarni (né Sulpice-Guillaume Chevallier/1804-1866), voire des animaux qui les accompagnent dans leur voyage.
Des extraits de romans ponctuent la présentation des œuvres du XIXè siècle, comme l’un du célèbre roman « Sans Famille » (1878) d’Hector Malot (1830-1907), tandis que quelques artistes contemporain.e.s continuent la réflexion entamée il y a plusieurs siècles …
Artistes exposés :
XIXè siècle : Eugène Atget, Auguste Brouet, Alexandre-Gabriel Decamps, Gustave Doré, Charles Georges Dufresne, Fortuné Ferogio, Ange François, Charles Jérémie Fuhr, Paul Gavarni, Paul Géniaux, Henri Gray, Henry de Groux, Alfred Hubert, Nicaise De Keyser, Ludwig Knaus, AmédéeLynen, Félicien Rops, Emile Rouargue, Hendrik Jacobus Scholten, Léon Spilliaert, Camille Van Camp, Théo van Rysselberghe & Charles Verlat.
XXIè siècle : Carlos Aires, OdaJaune et Dariy Danovsky, Marie-Jo Lafontaine, Edward Lipski, Enrique Marty, Messieurs Delmotte, Axel Pahlavi & Florence Obrecht.
Dans le jardin, proche de la « Roulotte Félicien », nous lisons ce que Félicien Rops écrivit, en 1890, à son collègue liégeois Armand Rassenfosse (1862-1934) : « Mon jardin me console. Je finirai jardinier ». Appréciant la nature, en 1889, il avait écrit à Léon Dommartin (1839-1919), initiateur du journal satirique « Le Bilboquet » : « A force de tailler , les ‘bourgeois’ obtiennent trois roses, sur des rosiers qui en donneraient cent. Voilà les conseils d’un bon horticulteur ! Laisse faire la bonne nature et les rosiers grimperont sur ton toit. »
Ouverture : jusqu’au dimanche 25 septembre, tous les jours en juillet et août, du mardi au dimanche, de 10h à 18h, en septembre. Prix d’entrée : 5€ (2€50, pour les étudiants, seniors et membres d’un groupe / 0€, pour les moins de 12 ans, les « Art. 27 », les membres d’un groupe scolaire &, pour tous, le dimanche 04 septembre. Catalogue (Tamara Beheydt, Véronique Carpiaux & Joanna De Vos/Ed. « Stichting Kunstboek « /112 p./100 illustrations) : 25€. Contacts : 081/77 67 55 & info@museerops.be. Site web : http://www.museerops.be.
Sous le signe de la découverte de l’exposition « The Circus We Are », en collabotaration avec l’asbl « AtArt », notons l’organisation d’un stage « Théâtre et Jeux d’Acteur.trice.s », pour les adolescents, de 11 à 14 ans, du lundi 22 jusq’au vendredi 26 août, de 09h à 16h. Prix pour les 5 jours : 95€. Réservations obligatoires (stage limité à 12 participants) : http://www.atart.be.
Pour la 13è année académique, reprise des « Apé’Rops », avec, le vendredi 9 septembre, à 12h30, une conférence de Giuseppe Di Stazio, conservateur-adjoint du « Musée provincial Félicien Rops », intitulée : « Rops sous le Prisme du Genre ». Prix d’accès (incluant un « ligth lunch », l’entrée au musée et à son exposition temporaire) : 8€ (28€, pour l’abonnement à ce cycle annuel de conférences). Réservations obligatoires : 081/77 67 55 & info@museerops.be.
Autres expositions temporaires de l’événement « The Circus we are » :
- « Belgian Gallery », exposition « The Clown Spirit » : jusqu’au samedi 24 septembre, le samedi, de 14h à 18h, ou sur rendez-vous (http://www.belgiangallery.com).
- Espace culturel provincial « Le Delta » : jusqu’au dimanche 25 septembre, du mardi au vendredi, de 11h à 18h, le samedi et le dimanche, de 10h à 18h (http://www.ledelta.be).
- Musée provincial d’Art ancien du Namurois « TreM.a », exposition « Diableries » : jusqu’au dimanche 28 août, du mardi au dimanche, de 10h à 18h (http://www.museedesartsanciens.be).
A noter que le samedi 03 septembre, à 14h, au départ de l’Espace culturel provincial « Le Delta », une visite guidée des deux expositions « The Circus we are », organisées par le Service Culturel de la Province de Namur, est programmée, sous la conduite d’Anaël Lejeune, au « Delta », et, ensuite de Véronique Crapiaux, la conservatrice, au « Musée provincial Félicien Rops ». Prix des deux visites guidées (incluant les deux entrées) : 10€.
Yves Calbert.