Sherman wibrin
écrit par ReneDislaire
le 03/02/2022
Au Nord, (2) le firmament, éloigné de l'été, (3)
Se mue en carnaval, martins-pêcheurs pourprés.
Envoûtement brillant autant que Phaéthon ! (4)
Attisées par Éole les forges de Vulcain (5)
Que sépare de nous une herse de sapins
Sont grouillantes d’ardeur nous disant à demain.
Mon âme est aspirée par cet or en bouillon,
Divague vagabonde perdue dans le couchant,
Entre l’interstellaire et la neige d’un champ.
Mes pieds sont dans la boue, mon esprit hors du temps.
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