Monseigneur Léonard: le droit à la différence! Grèves dans le secteur public. Dopage: comment en finir?
Monseigneur Léonard: le droit à la différence!
Monseigneur Léonard, l'évêque de Namur bien connu pour ses prises de position radicales, a récemment défrayé la chronique - une nouvelle fois, diront ses détracteurs - suite à ses déclarations concernant les homosexuels. Organismes divers apôtres des droits de l'homme, politiciens, syndicalistes et bien d'autres encore, en plus des homosexuels eux-mêmes, n'ont pas tardé à réagir aux propos de l'homme d'église. Selon eux, le prélat n'aurait pas le droit de donner son avis sur le problème. La façon plutôt abrupte d'exprimer son opinion de l'éminence namuroise ne peut remettre en question le fait qu'il a cette faculté de porter un jugement de valeur, puisque nous vivons en démocratie et qu'il est un des représentants d'une certaine couche de notre population! Il est donc anormal de dénigrer ses déclarations sur un phénomène de sociéte contemporain alors qu'il a le grand mérite d'être clair. Il ne semble pas y avoir d'animosité dans son discours, mais bien une constatation qu'il fait par rapport à la procréation. L'attitude de l'Eglise, suite aux réactions tous azimuts que l'interview de Mgr. Léonard a suscitées, a été assez maladroite, pénible même, en tentant de "corriger le tir". Moralité: si vous voulez que l'on vous respecte, respectez les autres!
Grèves dans le secteur public.
Nouvelles agressions, nouvelles grèves sauvages! La spirale de la loi du talion! Si les victimes, en première ligne, méritent tout notre soutien, les réactions multiples et sauvages des chauffeurs du TEC et des accompagnateurs des chemins de fer irritent toujours plus une grande partie des utilisateurs des transports publics. Il y a, à ce niveau, un problème de taille que ni les autorités ni les syndicats, débordés par leur base et en mal de propositions courageuses, ne semblent vouloir résoudre. Camper sur ses positions ou mettre des emplâtres sur des jambes de bois est particulièrement nuisible à un secteur exposé à la violence et à l'irrespect qui règnent au sein de notre société actuelle. Il faut mettre tout à plat. Les agents, pris entre le marteau et l'enclume, réagissent au quart de tour. Mais, de la sorte, il se mettent à dos ceux par qui ils doivent leur emploi. Pourquoi débrayer aux heures de pointe, prenant les utilisateurs en otage, alors qu'ils ne sont pour rien dans cette situation qui n'en finit pas de pourrir! Il y a d'autres moments dans la journée, en soirée ou en week-end pendant lesquels leurs justes revendications pourraient être exposées. Et elles viseraient peut-être ceux qui sont les véritables responsables des mouvements sociaux que nous connaissons. Ajoutons-y des sanctions exemplaires et appliquées envers les contrevenants et ce serait, pourquoi pas, l'ébauche d'un dialogue fructueux. On ne pourra toutefois jamais cautionner un arrêt de travail pour soutenir quelqu'un qui a falsifié des documents pour s'enrichir, n'en déplaise à la FGTB! Incompréhensible et indécent!
Dopage: comment en finir?
Avec le printemps, on assiste au retour à l'avant-plan de sports majeurs, le cyclisme et l'athlétisme notamment. Comme chaque année, les aficionados se posent déjà la question de savoir quel scandale lié au dopage va éclabousser le monde du sport. Comme chaque année, bien des questions vont rester sans réponse, bien des doutes vont planer et quelques sanctions, méritées certes mais aveugles en même temps, vont être prises envers une minorité, hélas, car combien sont ceux qui vont passer au travers des mailles du filet? Bien des performances ne manqueront pas d'étonner. Face à ce problème récurrent, les instances sportives font preuve d'une naïveté affligeante. Pourquoi élaborer une liste de substances interdites alors qu'il serait beaucoup plus simple de parler de produits aurorisés? Le mercantilisme des firmes pharmaceutiques, toujours en avance sur les règlements, pourrait de la sorte être battu en brèche. Ou alors, il faut libéraliser le dopage et tant pis pour ceux qui en souffriront plus tard! On économiserait beaucoup d'encre, de salive, de frais d'expertises, de contre-expertises et de tribunaux.
G. Dubois