Le GSARA du Luxembourg et "Le" polytechnicien se rencontrent à Bruxelles

écrit par ReneDislaire
le 19/02/2008
une partie du groupe, devant la basilique de Koekelberg

Ce 19 février les artisans de l’informatique que sont les seniors du GSARA-Luxembourg avaient rendez-vous à Bruxelles avec le plus grand polytechnicien de tous les temps : Léonard de Vinci.
L’exposition Leonardo Da Vinci avait en effet été mise au programme de cette excursion à la fois récréative et culturelle par Laurence Schalkwijk .

Les ateliers d’initiation et de formation à l’informatique « tenus » par Laurence ont amené, en moins de deux ans, quelque 50 seniors des tous les coins de la province à se familiariser avec cette discipline qu’ils ne connaissaient absolument pas au départ .
Un fameux "plus", quand on sait que chacun de ces néophytes peut faire bénéficier de ses acquis la vie associative, culturelle, sportive, là où il vit, c'est-à-dire dans des communes dispersées aux quatre coins - et au centre de la province.
C’est par le train que, de bon matin, une vingtaine de seniors ont rallié la capitale, pour visiter l’exposition consacrée à Léonard de Vinci en la basilique de Koekelberg, à l’occasion des 50 ans de la signature du Traité fondateur de ce qui est devenu l’Union Européenne.
Comme les ateliers sont limités à dix « apprentis », pour des raisons de disponibilité en matériel mais aussi et surtout par souci pédagogique, plusieurs participants à l’escapade bruxelloise se rencontraient pour la première fois.
Que retenir de l’exposition da Vinci ?
Que les nombreuses critiques formulées par les visiteurs depuis des mois qu’elle est ouverte au public, sont loin d’être sans fondement.
Ainsi, bonne chance pour trouver laquelle des multiples entrées de la basilique est l’accès à l’exposition : en matière de fléchage, on ferait mieux dans le plus petit village.
Oui, une fois entré dans la basilique, on est pris dans des « bouchons ». Oui, les panneaux explicatifs sur les murs des couloirs ne sont pas lisibles vu qu’on a « le nez dessus » et qu’on est bousculé par les autres visiteurs. Oui, il n’y a pratiquement aucune pièce originale exposée, et les copies que l’on a peine à supporter ont dû faire se retourner dans leurs tombes et Leonardo, et la belle Mona Lisa. Oui, on se demande comment des professionnels mondialement connus par l’exposition « J’avais 20 en en '45 » ont pu ternir leur image en réalisant une exposition dans de telles conditions.

N’empêche que cette exposition est un must. Pourquoi ?
Si vous connaissez Léonard de Vinci par la Joconde et la Cène et que c’est ce Léonard que vous voulez découvrir en profondeur, achetez donc un livre, et ne perdez pas votre temps à aller à Bruxelles.
Mais si vous voulez découvrir un Léonard que l’on ne connaît qu’à peine, celui qui inventa tant de choses dont s’enrichira son temps ou qui ne seront appliquées que des siècles après lui (il est mort en 1519), alors, rendez-vous à Bruxelles, et passez rapidement les premiers trois-quarts de l’exposition pour être bien frais, mentalement et physiquement, dans « la salle des machines ». Vous y verrez d’impressionnantes maquettes ou reproductions grandeur nature de la scie à force hydraulique, de l’odomètre (pour mesurer les distances), de l'excavatrice, du pont pivotant, du char d’assaut couvert (avec 8 canons à l’intérieur), et de biens d’autres engins (notamment d’aéronautique: parachute, planeur, rotor d'hélicoptère) qui font de l’homme à l’écriture inversée le plus grand polytechnicien de tous les temps.

Retour avec l’école maternelle de Sommethonne

Il faut signaler aussi le professionnalisme de la SNCB, et l’intérêt de la formule proposée, un forfait de 17 euros pour l’aller et retour par le train et les connections par la STIB vers la basilique, plus l’entrée à l’exposition.
Le voyage du retour, les seniors ont eu une certaine émotion de le faire en partageant un très confortable compartiment avec les élèves de l’école gardienne de Sommethonne, encadrés de trois institutrices et de quatre stagiaires.
Ils revenaient, tout émerveillés, d’avoir été visiter ce que leurs papis et mamies appelaient, en ce temps là, le musée colonial de Tervuren.
- Et moi, j’ai vu des éléphants et une girafe.
- Et aussi des crocodiles et des serpents.
- Et moi des boucliers et des arcs à flèche…
- Et aussi des masques…
Chez les seniors, chacune et chacun a pu se souvenir de sa propre visite du musée de Tervuren, du temps de son école primaire.
A propos, Tervuren est en Flandre, Koekelberg à Bruxelles, Sommethonne en … Wallonie.
Auront-ils de la nostalgie, les enfants de Sommethonne devenus grands-parents, en disant à leurs petits : quand j’allais à l’école, il y en avait des choses à voir en Belgique !

René Dislaire.

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