10è "Ramdam, le Festival du Film qui dérange", à Tournai
Tournai et son Complexe cinématographique « Imagix » sont prêts à accueillir le 10è « Ramdam Festival », du samedi 18 jusqu'au mardi 28 janvier, Jean-Pierre Winberg, le dynamique et passionné Président de ce bien intéressant « Festival du Film qui dirange », nous confie quelques chiffres : « En neuf éditions, nous avons proposé 191 fictions, 85 documentaires et 91 courts-métrages, alors que cette année, nous aurons 52 films au programme, dix d’entre eux ayant été réalisés par des femmes, le documentaire « Woman » (Yann Arthus Bertrand et Anastasia Mikova/Fra./ 2019/95 min./avant-première belge/ndlr), ‘reflet du monde actuel, ne nous présentant que des femmes, filmées aux quatre coins du monde’… Et si, en janvier 2011, notre Festival parraissait saugrenu pour certains, étant suivis par 4.000 spectateurs, en 2019, vous étiez 30.000 à faire la file pour pouvoir assister à une projection. » Particularité de ce Festival tournaisien, le Gala d’Ouverture n’est programmé que le 3ème jour, le lundi 20, à 20h, en présence de l’équipe du film. Et ici encore ce seront des femmes qui seront à l’affiche, avec, présenté en avant-première mondiale, « Filles de Joie » (Frédéric Fonteyne et Anne Paulicevich/ Fra.-Bel./2019/90 min.), qui nous propose trois histoires de femmes, filmées lors d’un été caniculaire, dans le Nord de la France et en zone frontalière belge. Synopsis : « Axelle, Dominique et Conso partagent un secret. Elles mènent une double vie. Elles se retrouvent tous les matins sur le parking de la cité pour prendre la route et aller travailler de l’autre côté de la frontière. Là, elles deviennent Athéna, Circé et Héra dans une maison close. Filles de joie, héroïnes du quotidien, chacune se bat pour sa famille, pour garder sa dignité. Mais quand la vie de l’une est en danger, elles s’unissent pour faire face à l’adversité… » Notons que pour son film « Tango libre » (Bel.-Lux.-Fra./2012/97 min.), Frédéric Fonteyne remporta, en 2012, le« Prix spécial du Jury », à la « Mostra de Venise », ainsi qu’en 2014, deux « Magritte », ceux« du meilleur Scénario original ou Adaptation » {Philippe Blasband et Anne Paulicevich} et « des meilleurs Décors » {Véronique Sacrez}), ceci après avoir reçu, en 2004, le « Prix André Cavens », attribué par l’« UCC » ("Union de la Critique du Cinéma"), pour « La Femme de Gilles » (Bel.-Fra.-Lux.-Ita.-Sui./2004/103 min.). De son côté, Sara Forestier a obtenu deux « César », celui, en 2011, « de la meilleure acrice » pour « Le Nom des Gens » (Michel Leclerc/Fra./2010/100 min./film lauréat, en 2011, d’un second « César », celui « du meilleur Scénario original » {Baya Kasmi et Michel Leclerc}), ainsi qu’en 2005, « de meilleur Espoir féminin » pour « L’Esquive » (Abdelatif Kechiche/Fra./2004/117 min./film lauréat, en 2005, de trois autres « César », ceux « du meilleur Film », « du meilleur Réalisateur » et« du meilleur Scénario original ou Adaptation » (Abdelatif Kechiche et Ghalia Lacroix). Cette Ouverture officielle sera précédée de deux journées consacrées aux courts-métrages, avec, à 17h et 20h, le samedi 18, la compétition nationale, et le dimanche 19, la compétition internationale, ansi que deux séances spéciales, destinées aux enfants, de 4 à 7 ans, à 11h, et de 8 à 12 ans, à 15h. La « Soirée de Clôture », le mardi 28, à 19h45, débutera par la remise d’un trophée d’honneur à Costa-Gravas (de son vrai nom Konstantínos Gavrás), dont voici un résumé des Prix ayant récompensé sa carrière : - « Oscar du meilleur film étranger » et « Prix du Jury » du « Festival de Cannes », pour « Z » (Alg.-Fra./1969/127 min./avec Yves Montand et Jean-Louis Trintignant). - « Prix de la meilleure Mise-en-Scène », du « Festival de Cannes », pour « Section spéciale » (Fra.-Ita.-RFA/1975/110 min.). - « Oscar du meilleur Scénario adapté » et « Palme d’Or » du « Festival de Cannes », pour « Missing » (USA/1982/117 min.). - « Ours d’Or du meilleur Film », à la « Berlinale », pour « Music Box » (USA/1982/117 min.). - « César du meilleur Scénario original ou adapté », pour « Amen » (All.-Rou.-Fra./2002/135 min.). - « Magritte d’Honneur », en 2013. Après les remises du « Prix de la Presse », réservé à un documentaire, et des différents« Prix du Public », nous assisterons, en avant-première belge, à la projection de « Queen et Slim » (Melina Matsoukas/USA-Can./2019/ 132 min.). Synopsis : « Alors qu’ils en sont à leur premier rendez-vous, Queen et Slim se font arrêter par la police pour une petite infraction routière. Les choses dégénèrant, malheureusement, Slim tire sur le policier, afin de se défendre. Leur altercation ayant été filmée, elle devient virale. Ils deviennent des fugitifs, continuant leur route, sans un regard en arrière, leur amour sincère prenant son envol au cours de ce 'road movie' » « Une hideur de la société américaine, qui peut difficilement laisser le spectateur de marbre. Entre le drame politico-romantique et le thriller, « Queen et Slim » est à couper le souffle… (« La Presse »/Canada). … Mais revenons à Costa-Gravas, qui, 50 ans après avoir réalisé « Z », revient à des événements concernant son pays d’origine, la Grèce, avec son dernier film, « Adults in the Room » (Fra.-Grè./2019/124 min.) qu’il présentera, lui-même, ce même mardi 28, à 16h. Synopsis : « Après 7 années de crise la Grèce est au bord du gouffre. Des élections, un souffle nouveau et deux hommes qui vont incarner l’espoir de sauver leur pays de l’emprise qu’il subit. Nommé par Alexis, Yanis va mener un combat sans merci dans les coulisses occultes et entre les portes closes du pouvoir européen. Là où l’arbitraire de l’austérité imposée prime sur l’humanité et la compassion. Là où vont se mettre en place des moyens de pression pour diviser les deux hommes. Là où se joue la destinée de leur peuple. Une tragédie grecque des temps modernes… » Quelques avis critiques de la presse française : – Pour « Marianne », Olivier de Bruyn écrit : « Un film coup de poing sur l’arbitraire des politiques d’austérité et ses conséquences… » – Pour « Télérama », Cécile Mury écrit : « Costa-Gavras réussit un tour de force : un thriller palpitant dans le huis clos des cabinets ministériels et des réunions de travail… » – Pour « Sud-Ouest », Sophie Avon écrit : « Le film a le mérite d’apporter un éclairage précieux sur ces transactions féroces, montrant de l’intérieur ce que fut le déroulement de cette bataille, dont les Grecs continuent de payer l’addition… » – Pour « La Voix du Nord », Catherine Painset écrit : « Une immersion passionnante dans les coulisses les moins reluisantes des institutions européennes où règnent le rapport de force, le cynisme, voire une dose de racisme… » – Pour « Le Parisien », Pierre Vavasseur écrit : « A 86 ans, le réalisateur Costa-Gavras n’a rien perdu de son énergie. En témoigne ce saisissant « Adults in the Room», véritable thriller économique autour de la dette grecque en 2015… Programmé le vendredi 24, à 16h30, un autre film coup de poing, « Nuestras Madres » (2019/78 min.), tourné au Guatemala, par le réalisateur belge César Diaz, son film venant de remporter le« Prix André Cavens », décerné, en décembre 2019, par l’ « UCC » au meilleur film belge de l’année, après avoir été le lauréat du« Prix de la Critique » du « FIFF » (« Festival International du Film Francophone »), à Namur, le « Prix de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques » (« SACD »), de la« Semaine Internationale de la Critique », à Cannes, et la « Caméra d’Or », du « Festival de Cannes ». Synopsis : « Guatemala, 2018. Le pays vit au rythme du procès des militaires à l’origine de la guerre civile. Les témoignages des victimes s’enchaînent. Ernesto, jeune anthropologue à la Fondation médico-légale, travaille à l’identification des disparus. A travers le récit d’une vieille femme, il croit déceler une piste qui lui permettra de retrouver la trace de son père, guérillero disparu pendant la guerre. Contre l’avis de sa mère, il plonge à corps perdu dans le dossier, à la recherche de la vérité et de la résilience… » Pour ceux qui n’auraient pas encore vu le dernier film de Jean-Pierre et Luc Dardenne, « Le Jeune Ahmed » (Bel./2019/84 min./film lauréat du« Prix de la meilleure Mise-en-Scène », au « Festival de Cannes »), sera projeté le jeudi 23, à 16h30 et à 19h, en n’oubliant pas que les Frères Dardenne – qui seront présents àTournai – ont remporté, entre autres, deux « Palmes d’Or« , au « Festival de Cannes » : en 1999, pour « Rosetta » (Bel.-Fra./1999/95 min./avec Emilie Dequenne, Olivier Gourmet et Fabrizio Rongione) et en 2005, pour « L’Enfant » (Bel./2005/95 min./avec Déborah François et Jérémie Renier), leur film « Deux Jours, une Nuit » (Bel.-Ita.-Fra./2014/95 min.) ayant été récompensé, en 2015, par trois « Magritte », ceux « du meilleur Film », « du meilleur Réalisateur » et « du meilleur Acteur » {Fabrizio Rongione}, Marion Cotillard, ayant été nommée, à cette occasion, pour l’attribution de l’ « 0scar » et du « César de la meilleure Actrice ». Synopsis : « Le destin du Jeune Ahmed, 13 ans, pris entre les idéaux de pureté de son imam et les appels de la vie… » Parmi les autres films présentés, citons: *** « Richard Jewell » (Clint Eastwood/USA/fiction/2019/129 min.), le mardi 21, à 16h30, le jeudi 23, à 10h, et le lundi 27, à 21h30, « un film en relation avec les « J.O. » d’Atlanta et l’homme, Richard Jewell, qui évita un attentat, avant que le ‘F.B.I.’ ne le suspecte… » *** « Jojo Rabit » (Taika Waititi/USA/fiction/2019/108 min./en avant-première belge), le mardi 21, à 16h30, le samedi 25, à 21h30, et le dimanche 26, à 16h30, « en Allemagne, durant la Seconde Guerre Mondiale, Jojo, dix ans, étant un grand admirateur d’Hitler… » *** « Muidhond » (Patrice Toye/Bel./fiction/2019/99 min./en avant-première belge), le mardi 21, à 19h15, et le mercredi 22, à 10h, en présence de l’équipe du flim, ainsi que le dimanche 26, à 09h,« une approche de la pédophilie, avec un jeune qui combat quotidiennement son orientation… » *** « Made in Bangladesh » (Rubaiyat Hossain/Fra.-Dan.-Por.-Bangladesh/fiction/2019/90 min./en avant-première belge), le mardi 21 janvier, à 21h30, et le jeudi 23, à 14h, en présence de l’équipe du film, ainsi que le samedi 25, à 11h,« une dénonciation, avec force et dignité, d’une mondialisation, sans âme, de produits textiles fabriqués, au Bangladesh, par des ouvrières exploitées… » *** « Dark Waters » (Todd Haines/USA/fiction/2019/126 min./en avant-première belge), le mercredi 22 janvier, à 13h30, le jeudi 23, à 21h30, et le samedi 25, à 13h45, chaque projection étant suivie d’un débat), « où, malgré les rejets toxiques mortels d’une usine, l’on constate que le consommateur préfère ne pas se priver, ignorant les factures écologique et médicale… » *** « Resin » (Daniel Joseph Borgman/Dan./fiction/2019/89 min./en avant-première belge), le mercredi 22, à 21h30, en présence de l’équipe du film, ainsi que le dimanche 26, à 09h,et le lundi 27, à 14h, « entre réalité et noir conte de fée, sur une île nordique, en explorant les limites de l’amour et du désespoir… » *** « Swallow » (Carlo Mirabella-Davis/USA-Fra/fiction/2019/94 min./en avant-première belge), le samedi 25, à 19h, à 19h, dimanche 26, à 09h et à 14h, en présence de l’équipe du film, « tombée enceinte, une jeune épouse modèle, de bonne famille, développe un syndrome alimentaire autodestructeur, caractérisé par l’ingection d’objets dangereux ». Sur ce film, lauréat du « Prix spécial du 45è Anniversaire » du « Festival du Cinéma américain de Deauville », nous lisons sur le site web « Fais pas ton Genre.com » : « ‘Swallow’ est bouleversant de justesse. Si l’on en sort l’estomac intact et sans haut de coeur, la gorge est nouée et le coeur, lui, n’est pas tout à fait intact… » *** « A Girl missing » (Köji Fukada/Japon/fiction/2019/111 min./en avant-première belge), le dimanche 26, à 18h45, et le lundi 27, à 10h, en présence de l’équipe du film, ainsi que le mardi 28, à 14h, « un passionnant drame à ‘combustion lente’, raconté de main de maître. Les pièces du puzzle sinscrivent dans une chronologie intelligemment déployée… (« Screen International »). *** « Antigone » (Sophie Deraspe/Québec/fiction/2019/109 min./en avant-première européenne), le samedi 25, à 11h, le dimanche 26, et le lundi 27, à 10h, en présence de l’équipe du film, « un long-métrage percutant (qui représentera le Canada aux ‘Oscars’/ndlr) qui fait à la fois écho aux difficultés que rencontrent les migrants et à la révolte d’une jeunesse qui gronde… » (M.-A. Lussier, pour« La Presse »/Canada). *** « The great Green Wall » (Jared. P. Scott/U.K./documentaire/2019/94 min./en avant-première belge), le mardi 21, à 10h, en présence de l’équipe du film, ainsi que le dimanche 26, à 10h, « en voyage, avec la musicienne malienne Inna Modja, traversant 11 pays africains, du Sénégal jusqu'en Ethiopie, le long d’une muraille d’arbres de 8.000 kilomètres, créée pour lutter contre le réchauffement climatique et la désertification… » *** « Madame » (Stéphane Riethauser/Sui./documentaire/2019/94 min.), le mardi 21 janvier, à 14h et 19h, en présence de l’équipe du film, « avec une fille d’immigrés italiens, qui, ayant refusé un mariage de convenance et une vie au foyer, devient une femme d’affaires dans la société patriarcale de Genève ». « Un film progressiste, féministe, profondément intimiste. Un film nécessaire » (pour « RTS »). « Absolument bouleversant. Un bijou à savourer sans modération… » (pour« Radio Cité Genève »). *** « The Cave » (Feras Fayvad/Syrie-Dan./documentaire/2019/107 min./en avant-première belge), le mardi 21, à 21h30, en présence de l’équipe du film, ainsi que le dimanche 26, à 09h, « avec des images aussi puissantes que son message, sur le travail épique d’une femme médecin, qui sauve les victimes, surtout de jeunes enfants, des bombardements, dans un hôpital souterrain illégal, en Syrie, qui lui valent une préselection pour les 'Oscars' »… *** « Human Nature » (Adam Bolt/USA/documentaire/2019/107 min./en avant-première belge), le mercredi 22, à 16h30, et le lundi 27, à 16h45, chaque projection étant suivie d’un débat, « une réflection sur le futur de notre espèce, suite à l’annonce récente, en Chine, des premiers bébés génétiquement modifiés… » *** « 5B » (Paul Haggis et Dan Krauss/USA/documentaire/2019/93 min./en avant-première belge), le mercredi 22, à 21h30, et le jeudi 23, à 14h, en présence de l’équipe du film, « dans le service ‘5B’ du San Francisco General Hospital », le persnnel soignant s’insurge contre la stigmatisation des victimes du sida… » *** « Ayotzinapa, el Paso de la Tortuga » (Enrique Garcia Meza/Mexique/documentaire/2018/80 min./en avant-première belge),« en 2014, suite à l’attaque, sur cinq bus, portée par une centaine de policiers, alliés au narcotrafic, 43 étudiants disparaissent… » Pour « Cronicas del Desarraigo », Alfredo Molano écrit : « A qui exiger la justice, si la loi qui condamne est aussi celle qui commet le crime… » *** « Advocate » (Philippe Bellaiche et Rachel Leah Jones/Israël-Can.-Sui./documentaire/2019/108 min.), le lundi 27, à 19h, et le mardi 28, à 14h, en présence de l’équipe du film, « une avocate de 72 ans, Léa Tsemel, défend les Palestiniens, fussent-ils auteurs d’attentats terroristes, … un tableau empreint de rage, d’espoir et de sens de l’utopie… » *** « La Disgrâce » (Didier Cros/Fra./documentaire hors compétition/2018/67 min./« Prix du Public Long-Métrage », en 2019, au « The Extraordinary Film Festival » {« TEFF »} à Namur), le samedi 25 janvier, à 11h, en présence du réalisateur, de la productrice et d’une protagoniste, cinq Français et une Suissesse, filmés lors de séances de photographies, dans le mythique studio parisien ‘Harcourt’, temple du glamour photographique, sanctuaire de la beauté, où chacun des protagonistes – ‘gueules abîmées’, victimes d’un jet d’acide sulfurique, d’une balle perdue au ‘Bataclan’, d’une maladie génétique, d’un cancer, … – va pouvoir se réapproprier son regard sur lui.elle-même… Un film ayant reçu de longues minutes de ‘standing ovation’, lors du ‘TEFF’, au ‘Delta’, à Namur. A voir, absolument… » Soulignons qu’à l’occasion de son 40è anniveraire, la « Chapelle musicale de Tournai » rejoint l’organisation du « Ramdam Festival », en nous proposant, pour la première fois, en collaboration avec la « Maison de la Culture » et « No Télé », un concert, à « Imagix », le vendredi 17, à 20h, avec, au programme, des musiques de films, telles celles, annoncées, de« Barry Lindon », « La Liste de Schindler », « Mort à Venise », « Le Parrain », « Platoon », « Le Seigneur des Anneaux », … Prix d’accès au concert : 20€ (10€, pour les moins de 25 ans). Réservations : chapellemusicaletournai@gmail.com. Site web : http://www.chapellemusicaletournai.be. Notons aussi que dans le cadre de ce 10è « Ramdam Festival », quatre expositions sont organisées, la première à la « Rasson Art Gallery », où, jusqu’au samedi 14 mars, nous pouvons découvrir des oeuvres de l’artiste bruxellois Pascal Bernier, du photographe moscovite Oleg Dou et de sa consoeur slovaque Evelyn Bencicova, réalisatrice de la photo de l’affiche officielle du Festival. Quant aux trois autres expos, elles nous sont proposées à « Imagix », jusqu’au mardi 28 janvier, l’une nous offrant des oeuvres du collectif de photographes amateurs et professionnels « Etiram », prises dans les rues de Tournai, mettant en scène des figurant.e.s nu.e.s, le titre de cette exposition étant, tout simplement, « Nu.e.s ». La seconde, « Si les Objets pouvaient parler », présentant des photos réalisées par des patients psychotiques, afin de participer à la lutte contre la discrimination, cette exposition étant le fruit d’une collaboration entre le Centre Régional Pscychiatrique « Les Marroniers », l’école supérieure tournaisienne Saint-Luc et le « Ramdam Festival ». La troisième, « Ce qui dérange », une exposition d’affiches, résultant d’un projet artistique et philosophique, résultant d’ateliers d’écriture, de graphisme et de philosophie, proposés, par une auteure, un philosophe, et une plasticienne, aux jeunes de l’ « Athénée Royal Jules Bara », de l’« Ecole fondamentale des Ursulines » et de l’ « Institut de la Sainte Union ». Enfin, notons l’organisation, du lundi 20 jusqu’au samedi 25, d’un atelier d’animation, organisé par le « Ramdam Festival », l’ « Académie des Beaux- Arts » et l’ « Institut Saint-Luc », afin de réaliser, à partir de peitits groupes de travail, un court-métrage collectif, sous la conduite de plusieurs réalisateurs.trices. Rendez-vous à Tournai, au « Ramdam Festival », avec des documentaires et fictions, productions des cinq continents, d’Allemagne, d’Argentine, d’Australie, du Bangladesh, du Brésil, du Canada, de Colombiedu Danemark, des Etats-Unis, de France, d’Israël, du Japon, du Luxembourg, du Mexique, des Philippines, de Pologne, du Portugal, du Royaume-Uni, du Sénégal, de Suisse, de Taïwan, d’Uruguay et de Belgique, sans oublier deux journées conascrées aux courts-métrages internationaux et belges, en soulignant que de nombreuses fictions sont inspirées par de faits réels, tels l’exploitation des femmes, la migration, la pédophilie, une tentative d’attentat, les conséquences d’une guerre civile,… , tant de sujets qui dérangent, présentés par « le Festival du Film qui dérange »… Organisation : du samedi 18 jusqu’au mardi 28 janvier. Prix d’un « Light Pass » (5 entrées + accès à 1 des 4 séances de courts-matrages + 1 petit-déjeuner + 1 cadeau « 10 Ans du Ramam) : 35€. Prix d’un « Light Pass + » (idem, mais accès à 4 séances de courts-métrages) : 45€ (20€ pour les étudiants, via« Infor Jeunes Tournai »). Prix d’un « Fan Pass » : 55€ (idem, mais accès aux 5 séances de courts métrages, avec, en prime, 1 invitation pour les vernissages de 2 expositions et l’accès à une séance, au choix, dans un ciné-club partenaire, en Wallonie Picarde, valable jusqu’au 30 juin). Site web : http://www.ramdamfestival.be. Yves Calbert.