14ème "Festival Imagésanté", au "Ciné Le Parc", à Liège, ce 25 Mars
Au Cinéma « Le Parc », en avant-première liégeoise, en lancement du 14ème « Festival Inmagésanté », le « Festival international du Film de la Santé », programmé du 23 au 28 mars 2020, projection, en présence du réalisateur, Olivier Masset-Depasse, ce lundi 25 mars, à 20h, du film « Duelles » (Bel.-Fra./2018/90’/avec Anne Coessens et Anne Veerle), qui fit l’ouverture du 34ème « Festival International du Film de Mons ».
Synopsis : « Au début des années 1960, Alice et Céline vivent avec leurs familles dans la banlieue de Bruxelles. Elles sont les meilleures amies du monde jusqu’au jour où survient un événement tragique qui vient bouleverser leur univers quotidien… »
Le réalisateur Carolorégien de cette fiction ne nous est pas inconnu puisque, pour « Illégal » (Bel.-Fra.-Lux./2010/90′), il a reçu, en 2010, le « Valois du meilleur Film », au « Festival du Film francophone d’Angoulème », le « Prix Lumière du Public mondial », à Paris, et le « Prix Umanum » de l’ « Union de la Presse Cinématographique Belge », ainsi que, en 2011, le « Magritte de la meilleure Actrice dans un second Rôle », pour Christelle Cornil, et le « Magritte de la meilleure Actrice », pour Anne Coessens.
Cette dernière, pour ce même film, reçut, en 2010, le« Bayard d’Or de la meilleure Comédienne », au « Festival International du Film Francophone », à Namur, ainsi que, pour « Tous les Chats sont gris » (Savina Dellicour/Bel./2014/84′), le « Magritte de la meilleure Actrice dans un second Rôle ».
De son côté, Veerle Baetens fut la lauréate, en 2013, pour « Alabama Monroe » (Felix Van Groeningen/Bel.-P.B./2012/ 110′), du « Prix de la meilleure Actrice », au« Prix du Cinéma européen », à Berlin, et du « Festival du Film Tribeca », à New York, ainsi que, en 2016, le « Magritte de la meilleure Actrice », pour « Un Début prometteur » (Emma Luchini/Fra./2015/90′).
Sous le titre « Mother’s Instinct », « Duelles » fut projeté en première mondiale au Canada, le vendredi 07 septembre 2018, dans le cadre du « TIFF »
(« Toronto International Film Festival »), avant d’être projeté dans la mythique salle du « Grand Eldorado », à l’ « UGC-DeBrouckère », lors d’un événement exceptionnel de « Cinévox », le samedi 02 février 2019, à l’occasion des 9èmes « Magritte du Cinéma ».
Critique de « Cineuropa » : « Masset-Depasse sait indéniablement bâtir des films à partir de personnages féminins forts et déterminés. ‘Duelles’ est un thriller psychologique intensément atmosphérique, palpablement nostalgique et très féministe… (Cette) intrigue située dans les années 1960 est à la fois rétro et d’une obscurité intrigante, en dépit de ses décors ensoleillés. Ces derniers sont le cadre parfait pour ce thriller riche en contradictions et jeux de miroir entre deux mondes qui semblent d’abord identiques puis s’effondrent… ‘‘Duelles’ n’est pas exactement un film révolutionnaire, puisqu’il se rattache à un cinéma assez classique, … mais dans son genre, c’est une réussite, fidèle à un style de divertissement ‘old school’, aimé du public, parvenant à tenir le spectateur en haleine, tout en lui offrant une touche de nostalgie. »
A l’occasion de la première mondiale, à Toronto, Olivier Masset-Depasse confiait à « Cineuropa » :« C’est un huis-clos sous tension, automatiquement symbolique, induisant aussitôt une dimension « méta-psychologique », dans le sens où tout ce que l’on voit à l’écran peut très bien se passer dans la tête du ou des personnages. On est aussitôt dans une dimension plus psychique. Dans mes précédents films, jusqu’à présent, j’avais toujours joué le « ton sur ton » (traitement sombre d’une histoire sombre). Pour ‘‘Duelles’, je tenais à expérimenter le contre-point esthétique (traitement clair d’une histoire sombre). C’est la raison pour laquelle j’ai repensé ma réalisation de fond en comble : je voulais traiter ce ‘huis-clos’ de façon aérienne et sensorielle, préférer les longs plans en mouvement, avec plus de « mise en scène » dans le déplacement des acteurs. Il fallait une réalisation multiple, à la fois au plus près de la psychologie des personnages, et à la fois se permettant une mise en beauté glamour et sensible. »
Du réalisateur, à gauche, au Président du « Festival du Film de Mons » (c) « La Nouvelle Gazette »
Pour les« Grignoux », Catherine Lemaire écrit : « Olivier Masset-Depasse revient enfin au grand écran avec un thriller psychologique implacable, baigné dans une reconstitution éblouissante des sixties et porté par Veerle Baetens en blonde hitchcockienne parano et Anne Coesens en brune faussement résiliente. »
Soulignons que cette projection sera précédée d’une rencontre avec le réalisateur, Olivier Masset-Depasse, animée par Phillipe Reynaert, le directeur de
« Wallimage », un cocktail étant prévu, à la brasserie du Cinéma, ce qui nous permetta d’échanger nos impressions sur ce thriller psychologique.
Site web : http://www.imagesante.be.
Yves Calbert.