Lancement du « FIFF » 2018 + Film « Mon Ket », au « Caméo », à Namur

écrit par YvesCalbert
le 30/05/2018
 Lancement du « FIFF » 2018 + Film « Mon Ket », au « Caméo », à Namur

Du vendredi 28 septembreau vendredi 05 octobre, le « FIFF » (« Festival International du Film Francophone ») sera de retour à Namur, avec près de 150 films de fictions, d’animations et documentaires, provenant de toute laFrancophonie, de Ouagadoudou à Montréal, en passant par le Cambodge, Haïti, le Liban, la Roumanie, le Sénégal, le Vietnam, …, l’ « Organisation Internationale de la Francophonie » regroupant 84 Etats et Gouvernements.

Ainisi, nous pouvons déjà vous informer que, le vendredi 28 septembre, c’est un film belge, « Nos Batailles » (Guillaume Senez/Bel.-Fra./2018/98′), qui sera proposé pour le « Gala d’Ouverture » du 33ième « FIFF », les présences du réalisateur et du principal acteur, Romain Duris, étant annoncées.

Projeté récemment, lors du 71ième « Festival de Cannes », lors de sa « Semaine de la Critique », le Délégué Général de cette dernière, Charles Tesson, déclara que ce film était : « Le magnifique portrait d’un homme à la recherche d’un équilibre entre vie familiale et engagement syndical, porté par un Romain Duris d’une justesse bouleversante. »

Pour sa part, notre collègue Aurélie Lainé, écrivait, depuis Cannes, pour « Télé Star », alors que la projection de « Nos Batailles » avait été salué par plus de quinze minutes d’applaudissements : « Intimidé sur la scène du « Théâtre Croisette », Romain Duris, caché derrière sa barbe fournie, a dû se rendre à l’évidence. Son rôle de père-courage dans ‘Nos Batailles’, du réalisateur belge Guillaume Senez a touché au cœur les spectateurs… »

Synopsis : « Olivier se démène au sein de son entreprise pour combattre les injustices. Mais du jour au lendemain quand Laura, sa femme, quitte le domicile, il lui faut concilier éducation des enfants, vie de famille et activité professionnelle. Face à ses nouvelles responsabilités, il bataille pour trouver un nouvel équilibre, car Laura ne revient pas… »

… Mais revenons au « Caméo », à Namur, ce mercredi 30 mai, à 20h15, avec la présence, pour lancer cette prochaine édition du « FIFF », de ses programmateurs, qui nous rencontrerons, … avant la projection de « Mon Ket », le premier film réalisé par l’acteur belge François Damiens (Be.-Fra./2018/89′).

Synopsis: « Dany Versavel a un souci avec son fils, son « ket », âgé de 15 ans. Ce dernier, Sullivan, en a assez de ce père qui fait le malin derrière les barreaux de sa prison. Mais pour Dany, ce fils c’est sa vie. Il décide donc de s’évader. En cavale, il tente d’enseigner diverses choses à son fils, avec ses petites magouilles et son style sans retenue… »

Evoquant la distribition des rôles, le réalisateur insiste sur le fait que son film fut tourné avec des acteurs amateurs, à l’exception de cinq personnes, dont lui-même, dans le rôle principal, celui du père, Dany Versavel.

Ce concernant lisons ce qu’en dit François Damiens : « Tous les autres personnages, j’insiste bien sur ce fait, sont des quidams de la vraie vie. Cela représente tout de même environ 25 ‘quidams’, qui n’étaient au courant de rien, filmées à leur insu et dont il a fallu gérer les réactions, évidemment totalement improvisées ! …»

Soulignons qu’afin de ne rencontrer aucun problème ultérieur, le réalisateur, fait « Chevalier des arts et des Lettres », en France, soucieux de la déontologie de son projet, ajoute que tous ses acteurs amateurs, filmés à leur insu, ont accepté leur prestation à l’écran.

… Mais comment a-t-il fait pour qu’étant acteur, en rues, il ne soit jamais reconnu, ce qui aurait empêché l’exploitation des images ? … Chaque jour de tournage, il était maquillé durant près de quatre heures, à l’image de Jean Marais (1913-1998), autrefois, lorsqu’il fut la « Bête » de la « La Belle et la Bête » (Jean Cocteau/Fra./ 1946/ 96′). Ainsi François Damiens ayant reçu, quotidiennement, des prothèses dentaires, des décolleurs d’oreilles, de faux ventre etcuisses, … déclara : « C’est en effet le gros écueil de la caméra cachée : quand vous êtes reconnu, vous devez jeter la prise à la poubelle et quand vous pensez avoir été reconnu, ça fausse le jeu et ça plombe la scène… C’est comme raconter une blague à quelqu’un en se demandant s’il ne connaît pas déjà la chute ! »

Durant l’écriture de « Mon Ket », il se disait qu’il se devait, tout en étant l’acteur principal, assurer la réalisation de ces images à prendre en caméra cachée :« C’est un exercice très particulier. Quand j’en faisais pour la télévision, il m’arrivait souvent de passer derrière la caméra pour diriger les choses, ce qui était forcément très inconfortable pour les réalisateurs ! C’était comme engager un cuisinier et préparer le repas à sa place… ».
… Et d’ajouter : « J’adore le principe de jouer la comédie avec des gens qui eux ne sont au courant de rien ! Ça donne souvent de très grands moments, partant du principe que l’on ne peut pas être plus juste, plus réel que ce qu’on est dans la vie… Je trouvais intéressant de pousser l’exercice à un récit de long-métrage ».

Concernant le film en lui-même, François Damiens, quatre fois nommé, comme meilleur acteur ou meilleur acteur dans un second rôle aux « César » et une fois aux « Magritte du Cinéma », nous dit:« C’est un thème qui me touche beaucoup, celui de ses parents et donc des pères qui essaient de faire du mieux possible pour élever leur enfant mais qui au final font tout le contraire ! Il y a chez eux une vraie volonté de bien faire mais en les regardant agir, on sait nous que ce n’est pas la bonne façon de procéder et qu’évidemment c’est le gamin qui va morfler ! »
A (c) Fabienne Bradfer (« Le Soir »), il confie : « Je montre un père qui essaie de bien faire, mais qui veut transmettre un truc qu’il n’a pas reçu. Il n’a jamais été pris dans les bras de sa mère. Il a évolué tout seul. Le film part des rapports amicaux que des parents ont avec leurs enfants, plitôt que des rapports parentaux… »

A nous, maintenant de nous faire notre avis sur ce film – « un ovni désolipant », pour (c) Fabienne Bradfer – dont le tournage, mobilisant une équipe de quarante techniciens, a duré un an et demi, entre Abidjan et Bruxelles, où il est projeté dès ce mercredi 30 mai, notamment au « Cinéma Aventure », au « Kinépolis », à l’ « UGC-Debrouckère » et au « White », étant, aussi, à l’affiche àCharleroi(« Quai 10 » et « Pathé »), Liège (« Kinépolis », « Le Parc »,
« Palace » et « Sauvenière »), Louvain-la-Neuve (« Cinéscope »), Mons(« Imagix »), Tournai(« Imagix »), …

… Mais pour la présentation du 33ième « FIFF », c’est exclusivement à Namur, au « Caméo », ce mercredi 30 mai, à 20h15, avant la projection de « Mon Ket »…

Yves Calbert.

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  • Francois Damiens (c) "RTBF"
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  • A Cannes, R. Duris, bien entoure (c) « CVS »
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