La dévoration de Nicolas d’Estienne d’Orves – Albin-Michel.

écrit par patrickthibaut
le 27/08/2014
La devoration de Nicolas dEstienne dOrves    Albin Michel.

« Je suis chez moi dans le carnage. Mes livres sont des meurtres. Le mal est ma respiration. »

L’écrivain Nicolas Sevin aime l’opéra, la littérature et le sang. Judith, son éditrice, voudrait qu’il se renouvelle, qu’il se démasque, en un mot qu’il se mette à nu.

En choisissant de se replonger dans l’affaire du Japonais cannibale Morimoto, Nicolas Sevin prend le risque de se confronter à ses peurs et à ses démons : son enfance, sa relation ambiguë avec sa mère, un noir secret gardé par son père, ses parties de chasse sexuelle avec son amie de toujours. Et si les bourreaux qui le hantent étaient plus proches de lui qu’il n’ose le croire ? Au terme de sa descente en enfer, il dresse un constat sans concession : certains savent dompter l’écriture, d’autres se font dévorer par elle.

Auteur du très remarqué Les fidélités successives, Nicolas d’Estienne d’Orves, nous donne, avec La dévoration, son livre le plus personnel et le plus dérangeant.

Nicolas d'Estienne d'Orves, né en 1974, a collaboré pendant cinq ans au Figaro Littéraire et à Madame Figaro. Il a également travaillé sur France Musique. Il est aujourd'hui critique musical au Figaro et à Classica, et chroniqueur au Figaroscope.

Il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages dont Le Sourire des enfants morts (Les Belles lettres, 2001), Othon ou l'Aurore impossible (Les Belles lettres, Prix Roger Nimier 2002), Jacques Offenbach (Actes Sud, 2010), Fin de Race (Flammarion - Prix Jacques Bergier 2002), Les Orphelins du mal (XO, 2007), ou encore Je pars à l'entracte (NiL éditions, 2011).

www.albin-michel.fr – 320 pages – 20,00 €.

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