Découverte de la mer Rouge au pays des pharaons
Après 5 heures de vol, notre Boeing Luxairtours se pose sur le sol égyptien, à Marsa Alam, au sud de Hurghada à la mer Rouge. Au départ de la station balnéaire de Port Ghalib, Ossama –le guide bien sympathique de MTS, nous accompagne à Louxor pour la découverte des temples et de la vallée des rois. L’histoire égyptienne débute avec les Ière et IIème dynasties à l’époque dynastique (-3200 à -2778). L’Ancien Empire (-2778 à -2423) est la période des premières pyramides, avec les IIIème, IXème et Vème dynasties. Le Moyen Empire et le 1er Empire thébain se termine en -1785. Le Nouvel Empire nous intéresse plus particulièrement dans notre périple, avec toujours Thèbes comme capitale et les XVIIIème, XIXème et XXème dynasties. Sur la rive ouest du Nil, se trouve la vallée des rois (Oued Mélouk). Découvrons ce site grandiose en compagnie de Farrage –guide égyptologue francophile éminent. Parmi les 64 tombes, dont 50 tombes royales, le visiteur peut en découvrir 12, car il y a une rotation afin de protéger les hypogées, creusés à flanc de montagne. 6 équipes bien hiérarchisées préparent la tombe. Aucune trace de vie terrestre n’est représentée mais uniquement le monde après la mort, soit un long voyage dans l’au-delà. Les anciens Egyptiens adoraient le Dieu solaire (le scarabée Kephri le matin, Râ le disque ailé le midi et Atoum le bélier le soir). Dans l’hypogée de Ramses IV, le pharaon est accueilli par Râ et la plus belle scène est certainement la déesse du ciel sur le plafond de la dernière pièce. La profondeur oscille entre 50 et 220 mètres. 120 personnes travaillaient, durant 70 jours maximum après la mort, pour terminer la momie et préparer la tombe. Au pied de la vallée des rois, se situe le village de Gourne. L’on peut visiter la fabrique d’objets d’artisanat de basalte, de granit, de calcaire, d’onyx et d’albâtre Alabaster. Le Ramesseum est un temple entièrement construit en pierre à la mémoire de Ramses II. Sur les montants, une scène de la bataille de Qadesh présente Ramses II contre les Hittites. Les dépendances du temple, en brique de terre cuite, étaient des entrepôts de céréales, miel, viande et poisson séchés, graisse, bière et vin. Deir El Bahari, édifié au pied du cirque montagneux dénommé « Montagne de l’Occident » ou «Montagne de Thèbes ouest » ou encore « Demeure d’éternité », présente trois temples, dont le plus grand à droite, le Temple de la Reine Hatshepsout (XVIIIe dynastie). Le dieu suprême Amon, père légendaire d’Hatshepsout, porte les deux plumes, symbole de la haute hiérarchie. Une scène représente Hatshepsout donnant des offrandes à Amon. La naissance divine se trouve dans le premier portique, tandis que le second présente «Pount ». La chapelle de droite est consacrée à Anubis –dieu embaumeur à tête de chacal, fils de Seth et neveu d’Isis et Osiris, et celle de gauche est dédiée à la déesse Hator, à tête de vache. Les couleurs naturelles employées étaient le sable du désert pour le jaune, le bleu de cobalt, le noir de charbon, le blanc de calcaire, le rouge de l’oxyde de fer, le tout fixé par la résine ou l’albumine. Il a fallu 2 000 ans pour construire le temple de Karnak, situé sur la rive est du Nil. Un canal reliait le Nil au temple, pour transporter les marchandises, les céréales et les pierres venant des carrières. 6 000 prêtres adoraient le dieu Amon. Le grand prêtre était le deuxième personnage après le pharaon. Une allée de sphinx de 3km menait à l’autre temple de Louxor. Des travaux sont en cours pour relier les deux sites archéologiques. Devant les deux pylônes de 113m de large et 15m d’épaisseur, se trouve une allée de lions à tête de bélier (animal sacré du dieu Amon) sculptés à l’époque de Ramses II. 86 000 personnes ont dressé des échafaudages de terre séchée et utilisé des rondins pour tirer les blocs de pierre. Ils baissaient ensuite le niveau. Le couple royal de Ramses II et Nefertari est une statue connue à Karnak. Sous Aménophis III, 12 colonnes furent dressées et Ramses II termina la salle hypostyle avec les 122 autres colonnes papyriformes. Les deux obélisques de Thoumousis Ier et Hatshepsout représentent le lien entre la terre et le ciel. Le naos du temple était la pièce qui accueillait la barque divine. Le lac sacré fut bâti sous Aménophis III pour les ablutions des prêtres. Le son et lumière de Karnak à 19h clôture une journée exceptionnelle. Le temple de Louxor, dédié au dieu Amon, présente les statues de Ramses II, de belles colonnes lotiformes et papyriformes, une mosquée et l’obélisque, dont le second offert à la France se trouve sur la place de la Concorde à Paris. Alexandre le Grand se réclama de naissance divine, du dieu Amon, comme Hatshepsout. Hérodote visita l’Egypte en 450 avant J-C, soit 2 000 ans après la construction des pyramides (l’Egypte est un don du Nil, dixit Hérodote). Notre séjour Luxairtours en Egypte se passe à l’Intercontinental The Palace Port Ghalib Resort***** à Port Ghalib -une nouvelle station balnéaire située sur la mer Rouge. Merveilleusement situé près d’une plage de sable blond, cet établissement très accueillant offre un confort agréable dans un lieu calme et reposant. Les hôtes apprécient le magnifique jardin, la lagune artificielle et la belle piscine d’eau douce. Le chef prépare une délicieuse cuisine orientale et internationale. Un endroit magique à conseiller ! Durant notre excursion de deux jours à Louxor, MTS -le correspondant de Luxairtours en Egypte, réserve le séjour d’une nuit l’Hôtel Maritim Jolie Ville*****, situé à Kings Island Louxor. Une pause idéale, après les visites, sur une petite île au milieu du Nil. Prendre le petit déjeuner au bord du Nil, avec 20° en hiver, reste un bon souvenir de voyage. Un achat de véritables papyrus peut se faire chez Isis 2 Papyrus Museum à Louxor. Il est possible d’y acheter de merveilleuses pièces y compris des papyrus avec son prénom en alphabet hiéroglyphique. Notre guide Farrage (farrageguide@yahoo.com) nous emmena dans un petit café, fréquenté par des Egyptiens, chez Oum Koulsoum Cofe, à quelques pas du temple de Louxor. Autre visite au départ de Port Ghalib : le Seascop permet aux visiteurs d’admirer la faune et la flore de la mer Rouge, un moment impressionnant. Les amateurs de plongée sous-marine sont également émerveillés par cet endroit captivant. Le safari en jeep 4x4 dans le désert de montagne nous fait découvrir une tribu de bédouins, après un arrêt devant un acacia, arbre emblématique du désert. Le village est situé à quelque 25km de Port Ghalib et à l’arrivée, le thé à la menthe est servi sous la tente à tous les participants. Une randonnée en quad permet de mieux connaitre le désert ; ensuite le jeune Saïd nous accompagne en balade à dos de dromadaire. L’après-midi se termine vers 17h par un coucher de soleil au sommet de la colline du village et un repas à la belle étoile est organisé sous les airs d’une musique douce avec danses orientales. Quelques spécialités de la table égyptienne : le karkadeh ou succulent jus d’infusion de pétales d’hibiscus, le berioush ou pain brioché, le foul ou ragoût de haricots, le dawood pasha ou petites boulettes de bœuf avec sauce à la crème aux herbes–un régal, la tajine de calamars, la malakia soup ou soupe verte, le sayadia fish ou bar aux poivrons, tomates et oignons –un véritable délice du chef du Palace Port Ghalib, une variété de desserts, de pâtisseries dont la crème donets –sorte de boule de Berlin chez nous. La bière égyptienne est douce, on connait la Stella (rien à voir avec la bière belge), la Sakarah et l’Omar Khayam rouge, blanc ou rosé ravit le palais des amateurs de vin. Et comme disait notre guide Ossama : yalla, yalla (allons-y…à la mer Rouge), shems (soleil), hawa (air), sawa (ensemble), wagh hassan (belles filles), safra saïda (bon voyage), choukran (merci). www.luxairtours.lu