Salon de l’Auto de Bruxelles du 16 au 26 janvier 2014.

écrit par patrickthibaut
le 29/12/2013
Salon Auto 2014

Du 14 au 26 janvier 2014, la FEBIAC organise le 92ème Salon de l'automobile de Bruxelles (à Bruxelles Expo). Presque toutes les marques de voitures et de motos présentes sur le marché belge seront représentées, exposant les nouveaux produits qu'elles ont à offrir.

En d'autres termes, ce sera la "place to be" pour tous les journalistes et amoureux de l'automobile, des motos, scooters, etc (www.salonauto.bewww.febiac.be)...

Avec 112 ans d’existence et 92 éditions, le Salon de l’Auto de Bruxelles est devenu une valeur sûre. Depuis toutes ces années, il offre une gigantesque vitrine nationale aux passionnés à la recherche d’une nouvelle voiture ou d’un nouveau deux-roues, et fait rêver les amateurs venus admirer ces magnifiques véhicules de dernière génération. Le 92e Salon, qui ouvrira ses portes le 16 janvier prochain, attirera selon les estimations pas moins de 600.000 visiteurs. Une fois encore, cet événement sera de loin le plus important et le plus populaire du pays.

La technologie automobile évolue sans cesse. Le Salon de l’Auto et de la Moto de Bruxelles a suivi son exemple, et vit avec son temps. Il s’agit aujourd’hui d’un lieu où information, détente, animation et expériences se rencontrent et se complètent. Que vous veniez en tant qu’acheteur potentiel, comme amateur de belles carrosseries, dans le cadre d’une sortie en famille ou entre amis, le Salon répondra parfaitement à vos attentes.
C’est pourquoi FEBIAC, qui assume comme à l’accoutumée l’organisation du Salon, a une nouvelle fois joué pleinement la carte de l’innovation et de la représentativité totale. Trente-cinq constructeurs automobiles et une vingtaine de fabricants de motos et de scooters exposeront pas moins de 600 voitures et 400 deux-roues sur plus de 100.000 mètres carrés, et organiseront des animations et des stands à thème afin de pimenter encore plus ce Salon.

Les nouveautés les plus marquantes de cette édition 2014 sont le stand à thème ‘Job on Wheels’, la zone ‘I love Pub’ et le palais 12 où sont rassemblées les marques de luxe. Notons que cette zone exclusive a pour l’occasion été transformée en un lieu estival et ensoleillé doté d’un bar et d’une terrasse lounge.

Installé au centre du Salon, dans le palais 5, ‘Job on Wheels’ proposera aux jeunes de découvrir la diversité des métiers automobiles et des formations qui y mènent. Le secteur automobile est en effet aujourd’hui à la recherche de nombreux jeunes collaborateurs de talent qui, en plus de se passionner pour la technique, ont également suivi un apprentissage de qualité. Nous souhaitons ainsi éveiller cette passion, mais aussi offrir aux écoles le soutien leur permettant de suivre l’évolution fulgurante des technologies automobiles. Vous envisagez de suivre une formation ou d’exercer un métier dans le secteur de l’entretien, de la réparation ou de la vente de véhicules et nourrissez un véritable intérêt pour les moteurs et leur technologie ? Dans ce cas, ne manquez pas de venir découvrir ‘Job on Wheels’ !

Le palais 5 accueillera également une zone de détente pour les visiteurs. L’endroit rêvé pour informer vos amis de votre visite au salon à l’aide du wifi gratuit, pour mettre quelques photos sur les médias sociaux ou simplement pour vous relaxer : cette zone de confort viendra donc parfaitement à point, surtout lorsque vous savez qu’une visite du salon dure en moyenne plus de 5 heures. Mais ce n’est pas tout : cette zone de détente accueillera également un espace de projection dans lequel sera diffusé un montage composé des spots publicitaires les plus beaux, les plus rigolos et les plus originaux des dernières années. Baptisée ‘I love pub’, cette séquence de 40 minutes à la fois passionnante, amusante et émouvante réunira une centaine de publicités en provenance du monde entier. À ne manquer sous aucun prétexte.

Il va de soi que les ingrédients qui ont contribué au succès des précédentes éditions du Salon seront une nouvelle fois au rendez-vous : l’e-card, les animations dans les palais dédiés aux motos, la piste d’essai pour les véhicules écologiques, le cleaner mobility village, la biker parade, sans oublier bien entendu les grandes premières que vous réservent les exposants. Une chose est sûre : vous ne saurez pas où donner de la tête ».

En route pour vos découvertes :

BMW i3.

BMW lève enfin le voile sur la version définitive de sa citadine électrique i3. Premier modèle zéro émission de la marque bavaroise, l’i3 conserve toutefois les gênes sportifs liés à son blason. Grâce à l’utilisation massive d’aluminium et de PRFC (plastique renforcé de fibre de carbone), le poids est contenu à 1195 kg, ce qui représente une prouesse pour un véhicule électrique. Le moteur électrique conserve la puissance initiale de 170 cv et délivre un couple de 250 Nm. Le rapport poids/puissance assez favorable permet ainsi d’annoncer des performances du niveau d’une petite GTI (0 à 100 km/h abattu en 7,2 s), alors que le comportement routier devrait être plus incisif que ne le laisse supposer le profil « utilitaire » de l’engin. Les batteries lithium-ion étant logées dans le plancher, le centre de gravité devrait être très bas (www.bmw.be).

Citroën Cactus.

Trois ans après la naissance de la ligne premium DS, le concept Cactus annonce un nouveau tournant dans le plan produit Citroën avec l’arrivée d’une famille de modèles minimalistes dans la ligne C. La « voiture essentielle », dont Citroën s’est fait le prophète depuis 2007 et la présentation du concept C-Cactus, va finalement voir le jour. La marque dévoile en effet une nouvelle étude annoncée très proche d’un futur modèle de série : le Cactus, éloge du minimalisme technique et esthétique, à contre-courant d’une tendance au suréquipement devenue le fléau de l’automobile moderne.

On retrouve les codes explorés par le C-Cactus : des volumes simples, une robe blanc nacré accastillée de plastique brut, cette fois dans un registre plus anguleux. La bouille rondouillarde du premier concept fait ainsi place à un mufle de baroudeur et à de fines optiques à LED à la manière du nouveau C4 Picasso. En guise de protections de carrosserie, le Cactus adopte d’originaux « airbumps », des panneaux d »alvéoles remplies d’air sur le principe du papier-bulles. Dans la même philosophie, l’habitacle se veut dépouillé mais accueillant grâce à une banquette monobloc en guise de sièges avant, des garnitures très zen en bois et tissu, et un plancher totalement plat grâce à une console centrale réduite à sa plus simple expression (incluant le sélecteur de boîte) : hormis la climatisation, toutes les fonctions de la voiture sont centralisées sur un écran tactile 8″. Long de 4,21 m et large d’1,75 m, soit un gabarit légèrement inférieur à celui d’une C4, ce petit crossover reprend la technologie Hybrid Air annoncée l’an passé par PSA : un moteur thermique (ici un essence, très probablement un trois-cylindres) associé à une pompe hydraulique, elle-même actionnée par de l’air comprimé accumulé au freinage dans un réservoir. Citroën ne donne pas plus de détails et se contente d’annoncer une consommation inférieure à 3 l/100 km (www.citroen.be).

Hyundai i10.

Hyundai présente la nouvelle génération de sa mini citadine i10. Plus spacieuse et élégante, elle devrait disposer de tous les atouts pour se faire une place sur le marché européen. Après cinq ans de bons et loyaux services, la petite i10 première du nom va être remplacée par une seconde génération entièrement nouvelle (www.hyundai.be) Basée sur une plateforme inédite, cette dernière gagne en longueur (+8 cm) comme en largeur (+ 6,5 cm) tout en devenant plus basse de 5 cm. Ces nouvelles dimensions associées à un design amélioré, offrent à la coréenne une silhouette nettement plus fine que sa devancière. Les changements stylistiques ne sont pas bouleversants, mais suffisants pour affirmer la personnalité de cette i10. De plus, l’espace aux jambes pour les passagers arrière est en hausse, tandis que la capacité du coffre devient très intéressante pour la catégorie, avec 252 litres. La petite Hyundai devient ainsi plus logeable.,

Mazda 3.

Après moins de cinq ans de carrière, la deuxième génération de Mazda3 cède la place à une compacte au style soigné et à la technologie de pointe. Fer de lance de Mazda à travers le monde jusqu’à l’arrivée du CX-5, la Mazda3 avait pris un coup de vieux face à ce dernier puis à la nouvelle 6, tous deux adeptes du séduisant « Kodo design » et des très modernes motorisations SkyActiv. La compacte nippone, lancée en 2009, se voit donc déjà remplacée par un tout nouveau modèle.

Sous le capot, la nouvelle Mazda3 hérite évidemment des technologies SkyActiv étrennées l’an passé par le CX-5. Selon les marchés, elle disposera au lancement de moteurs essence atmosphériques (à injection directe et haut taux de compression) 1.5 100 cv, 2.0 120 cv, 2.0 165 cv (associé au système récupération d’énergie au freinage i-ELOOP). En Diesel, la Mazda3 fera exclusivement confiance à l’excellent 2.2 Euro 6 maison (injection directe et faible taux de compression), délivrant ici 150 cv et 380 Nm (1 800 tr/min). Tous ces blocs seront associés à un Stop&Start et par défaut à une boîte manuelle à six rapports, les 2.0 essence 120 cv et 2.2 Diesel étant disponibles avec une boîte automatique à convertisseur. Le constructeur n’évoque pour l’instant aucune version sportive MPS ni, plus crucial sur ce segment hautement concurrentiel, de Diesel d’entrée de gamme (le modèle actuel étant essentiellement diffusé sur notre marché avec le 1.6 115 cv d’origine PSA-Ford). Les consommations ne sont pas encore connues mais Mazda annonce des valeurs au sommet de la catégorie (www.mazda.be).

Mercedes GLA.

Comme BMW et Audi, Mercedes étend sa gamme de SUV vers le bas avec un GLA issu de la Classe A et annoncé par un concept hautement réaliste au prochain salon de Shanghai. Outre la tricorps CLA, la Mercedes Classe A aura très bientôt un pendant crossover.
Avec une longueur de 4,38 m, le nouveau venu est à peine plus imposant que la berline, dont il partage l’empattement de 2,69 m. Mélange de Classe A et de Classe M, ses lignes compactes et musclées, bien plus consensuelles que celles de l’anguleux GLK, devraient davantage faire tourner les têtes que celle des ses rivaux allemands, à la manière de la rafraîchissante Classe A l’an passé face aux très convenues A3 et Série 1.

L’habitacle, même paré de tout le strass inévitable sur un concept car, est également très proche de celui de la compacte à l’étoile. Les moteurs devraient eux aussi être à peu près identiques, jusqu’à une tonitruante version GLA 45 AMG qui aura vraisemblablement de quoi intimider le RS Q3 et ses 310 cv (www.mercedes.be).

Opel Insignia Country Tourer.

L’Opel Insignia profite de son restylage pour s’offrir une inédite variante break surélevée à transmission intégrale, dans la lignée des Audi Allroad et consorts. Depuis la Subaru Legacy Outback au début des années 1990, nombre de constructeurs se sont essayés à l’exercice du break baroudeur et elle séduit de plus en plus de généralistes parallèlement à la montée en puissance des « crossover. »

Après la Skoda Octavia (Scout), la Volkswagen Passat (Alltrack) ou la Peugeot 508 (RXH), c’est ainsi au tour de l’Opel Insignia de partir à l’aventure. À l’occasion de son restylage, le break Sports Tourer se voit décliné en une variante Country Tourer qui applique à la lettre les canons du genre. Garde au sol augmentée de 2 cm, élargisseurs d’ailes et bas de caisse en plastique gris mat, ski de protection sous les boucliers avant et arrière, rien ne manque à la panoplie. L’Insignia Country Tourer ne se contente pas d’un peu de cosmétique, puisqu’elle adopte une transmission intégrale de type Haldex (les roues arrière ne sont motrices qu’en cas de perte d’adhérence) associée à un différentiel électronique capable de répartir le couple entre les roues arrière. Sous le capot, on retrouve les deux Diesel les plus puissants de la gamme. Le 2.0 CDTI 163 cv offre le choix entre une boîte manuelle et une automatique, toutes deux à six rapports, et le 2.0 CDTI 195 cv (www.opel.be). .

Range Rover Hybrid.

Le roi des SUV premium sera dévoilé à Francfort en une nouvelle version hybride associant le V6 3.0 Diesel à un moteur électrique. Fort de 340 ch, l’ensemble promet des performances équivalentes à celles du V8 4.4 mais un bilan environnemental très politiquement correct de 6,4 l/100 km et 168 g/km. Le Range Rover Sport aura lui aussi droit à une telle variante (www.landrover.be).

Seat Leon ST.

Après l’apparence de la Leon ST, Seat a dévoilé aujourd’hui les caractéristiques de son break. En dépit de ses lignes sculpturales, il annonce l’un des coffres les plus vastes de la catégorie. Décidément très en verve avec la troisième génération de Leon, Seat dévoile aujourd’hui un joli break dont l’élégance ne semble pas l’avoir emporté sur le sens pratique. La Leon ST, longue de 4,54 m (27 cm de plus que la berline) propose en effet un coffre de 587 litres, un volume à peine inférieur à celui de ses cousines Volkswagen Golf SW (605 l) et Skoda Octavia Combi (610 l) qui font référence dans la catégorie. Banquette arrière rabattue, l’ibère perd un peu de terrain mais le volume atteint tout de même 1 470 l (www.seat.be). .
Sous le capot, on retrouve sans surprise les TSI et TDI de la berline. La Leon ST devrait même avoir droit elle aussi à sa version Cupra. Seat profite surtout de la présentation du break pour introduire dans la gamme quelques technologies du groupe Volkswagen dont la Leon était privée jusqu’à présent : régulateur auto-adaptatif (ACC), amortissement piloté (DCC) et direction assistée « Progressive Steering. »

Skoda Rapid Spaceback.

Comme prévu, la Škoda Rapid sera rejointe cet automne par une variante bicorps baptisée Spaceback. Il y a quelques jours nous vous montrions quelques photos volées de la Škoda Rapid Spaceback grimée en vieille Fabia Combi. Škoda dévoile aujourd’hui officiellement cette déclinaison bicorps de la berline, qui permettra à la marque de dispose enfin d’une compacte à hayon -rappelons que la Rapid tricorps dispose elle aussi d’un hayon malgré sa malle apparente- au gabarit et à la silhouette plus conformes aux goûts du marché européen sur ce segment.

À mi-chemin entre la berline cinq-portes et le petit break avec ses grandes vitres de custode qui s’étendent jusqu’aux montants D, à la manière d’une Audi A3 Sportback, la Rapid Spaceback est plus courte de 18 cm (4,30 m) que son homologue tricorps mais l’empattement reste inchangé (2,60 m). L’espace aux jambes record de la tricorps a été préservé mais le coffre pâtit logiquement de cette poupe tronquée. Avec 415 l (et jusqu’à 1 380 l une fois la banquette arrière rabattue), il demeure cependant sans mal parmi les plus accueillants de la catégorie (www.skoda.be).

Volvo Concept Coupé.

Nouveau design épuré, nouveaux moteurs quatre-cylindres, la Volvo Concept Coupé annonce l’imminent virage stratégique de la marque suédoise. Après une étrange campagne de teasing à base de photos anonymes, D’un abord plutôt classique, cette étude plante les jalons esthétiques et techniques des prochains modèles de la marque.

Quant au style des futures Volvo, désormais supervisé par Thomas Ingenlath. Selon le designer, la filiation entre ce concept et la deuxième génération du SUV XC90, prévue pour 2014, devrait sauter aux yeux. Ce qui se trame sous la carrosserie est tout aussi important. Basé sur la nouvelle plate-forme modulaire de la marque, le Concept Coupé annonce la fin des cinq- et six-cylindres à Göteborg au profit d’une nouvelle famille de quatre-cylindres 2.0, en essence comme en Diesel. Grâce à la suralimentation et à l’hybridation, Volvo se fait fort de rivaliser en performances avec les V6 et V8 de la concurrence. Le 2.0 essence du Concept Coupé est ainsi gavé par un compresseur et un turbo et associé à un moteur électrique sur le train arrière, pour une puissance cumulée de quelque 400 cv et un couple supérieur à 600 Nm. Enfin, le Concept Coupé met bien sûr l’accent sur la sécurité, éternel cheval de bataille de la marque. Volvo annonce avoir apporté un soin tout particulier à l’ergonomie des écrans tactiles, conçue pour ne pas détourner l’attention du conducteur de la route. Le constructeur poursuit en outre ses travaux sur la voiture autonome, qui doit voir le jour avant 2020. Déjà à la pointe des technologies de radar anti-collision et de freinage automatique, Volvo introduira d’ailleurs dès 2014 des autos capables de changer de trajectoire par elles-mêmes pour éviter un accident (www.volvo.be).

Bonne visite.

Patrick Thibaut
né le 28/01/1958
décédé mardi 29 septembre 2015.

Liens vers les reportages de Patrick Thibaut :
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