Stephane Georis la marionnette du laboratoire de Thuin
« Adam, le Polichineur de Laboratoire » un spectacle" filmé le 27 septembre à la Chapelle de Hourpes près de Thuin par Ardenne Web TV
« Le saltimbanque n’est pas touriste colonisateur, il est voyageur de passage.
Comme le soleil, qui veut éclairer et non posséder, fonctionnaire de l’été et de l’hiver. Tous les jours, à horaire variable, il vient éclairer le monde sans chercher à l’accaparer. Que ferait le soleil de nos voitures, de nos maisons, de nos sandales ? Il en va de même pour le saltimbanque. »
Ainsi nous confie la plume de l’artiste saltimbanque, comédien et écrivain Stéphane Georis dans son petit livre à glisser dans une poche : « Le triomphe du saltimbanque »- Petit essai sur les arts de la rue. Ainsi nous le rayonnera sur scène le talent lumineux du même Stéphane Georis ce mardi 27 septembre, jour de fête de la Communauté française. Un jour à offrir aux spectateurs trois spectacles de la Compagnie des Chemins de Terre pour le prix de…enfin pour pas de prix du tout, c’est cadeau !!
Un marathon pour l’artiste qui s’enfile gourmandement les trois spectacles mis en scène par Francy Bégasse : « Olaf, le polichineur de tiroirs, Richard le polichineur d’écritoire et Adam, le Polichineur de laboratoire. S’étant déjà essayé à cet exercice d’endurance polichineuse il y a quelques jours au festival de la Marionnette de Charleville-Mezière, sans essoufflement aucun, Stéphane Georis remet le couvert entouré de toute la kyrielle des personnages et marionnettes. Cette fois, le soleil transpercera les murs de la Chapelle de Hourpes à Thuin en après- midi et soirée. A la nuit venue, c’est un spectacle Scientifiiiiique ! Le professeur Adam est l’invité principal du cours de science de l’Ecole Polytechnique des Arts et Traditions Légumineuses. Il s’entourera de confrères, sommités en tablier blanc, pour nous expliciter la grande formule de la vie : Ping+Aaaah=Couic ! Entre pomme, chou- fleur, œuf, pains carnivores et gâteau- croûte terrestre, compagnons – marionnettes de Stéphane Georis, l’indigestion des spectateurs n’est pas de mise, grâce à l’entremise de bonnes et larges tranches de rire à répétition qui pimentent savamment le tout.
Et après le spectacle, à la lune, avant de dormir retrouver au fond de sa poche ( ah elle était pas trouée !) le livre qui poursuit les pensées du Saltimbanque : « Doucement, humblement, parce que c’est son métier et qu’il aime cela par-dessus tout, il arrive dans un pays pour en apprendre la langue, y découvrir les mots, y rencontrer des sages. Echanger entre vieilles barbes un souvenir d’enfance. »
Marie- Laure Vrancken,
Et Stéphane Georis in « Le triomphe du Saltimbanque dans la collection « Petite philosophie du voyage ».
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