Jean-Michel et Maxime Martin ont fait équipe pour la première fois !

écrit par admin
le 10/06/2009
Jean-Michel et Maxime Martin

Si les 1000 Km de Spa ont focalisé l'attention de tous ce week-end à Francorchamps, les deux épreuves de la Formula Le Mans, organisées en lever de rideau de la célèbre course d'endurance, ont permis à Jean-Michel et Maxime Martin de prendre part à une compétition en qualité d'équipiers ! Etant parvenus à un accord avec Hugues de Chaunac, dont la société Oreca est à la base de la naissance de la Formula Le Mans, le père et le fils ont décidé de relever le défi, découvrant tous les deux le pilotage d'un Proto proche d'une LMP2, propulsé par un vrombissant V8 d'origine GM.

Dès les séances d'essais, Jean-Michel et Maxime étaient emballés par le pilotage de ce bolide à effet de sol. « Même si le châssis d'origine Courage LMP2 est un peu sous-motorisé, les sensations au volant sont réellement fantastiques », s'enthousiasmait Maxime Martin. « Bien sûr, par rapport à Enjalbert, Scheier, Verdonck et d'autres, nous avions le désavantage de découvrir la voiture à Spa, ce qui était loin d'être évident, mais comme nous n'avions pas d'autres prétentions que de passer un agréable week-end ensemble, l'expérience était superbe… » Découvrant les subtilités d'une voiture de course moderne, Jean-Michel rejoignait les commentaires de son fiston… « Il est très difficile de s'adapter à une telle aéro sur l'auto, que je qualifierais de voiture Playstation, mais je suis satisfait de ma progression au fil des séances, notamment par rapport à tous ces petits jeunes issus de la monoplace, ou habitués à des voitures de ce type… »

En course, les Martin père et fils ont fait bien mieux que se défendre, veillant à éviter les erreurs, ce qui leur valait de clôturer les deux premières joutes de l'histoire de la Formula Le Mans aux 4ème et 7ème places… « Cette voiture a un caractère sous-vireur un peu partout sur le circuit, conséquence de ses caractéristiques aérodynamiques, mais dès que vous arrivez dans un virage plus lent, comme la Chicane Bus-Stop ou l'épingle de la Source, c'est l'aspect mécanique qui reprend ses droits », explique Maxime Martin. « Ce qui s'est traduit par un nombre incroyable de pirouettes à ces deux endroits clefs du circuit. En deuxième manche, notamment, il n'y avait qu'une trajectoire sèche, et comme les pneus, très durs, ne montent pas facilement en température, c'était assez chaud. Mais très sympa ! Et puis, voir son propre père vous précéder ou succéder au volant, c'est une sensation très agréable… »

Seul petit bémol, le caractère Pro/Am de la Formula Le Mans, n'était guère de mise à Spa, avec la présence d'équipages aux deux pilotes très rapides. « C'est ce qui nous avait tentés au départ, et j'espérais bien me défendre par rapport aux autres Amateurs, ou pilotes moins expérimentés avec ce genre de bolide », poursuit Jean-Michel. « Contre des équipages avec des jeunes loups tous deux issus de la F3, où l'effet de sol est également très important, il n'y avait bien sûr rien à espérer. Il n'empêche, pour la première fois de ma carrière, j'ai passé le Raidillon à fond de 6, sans lever le pied, et je dois reconnaître qu'il faut prendre sur soi pour y arriver ! »

Cette expérience en Formula Le Mans au sein du Thierry Boutsen Energy Racing aura-t-elle une suite ? Rien n'est prévu pour l'instant, mais tant Jean-Michel que Maxime Martin étaient ravis de ce week-end de course « en famille ».
Maxime Martin

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