Mercedes CLA nous convie à des découvertes brassicoles et gastronomiques dans nos Flandres.

écrit par patrickthibaut
le 26/08/2013
Oudenaarde

Une superbe auto comme la Mercedes CLA mérite des découvertes, elles aussi, de prestige.

Donc nous reprenons la route pour les Flandres – tout d’abord 2 bonnes ‘Brouwerij’ (Van Honsebrouck et De Ranke) et puis la pause repas au Deauville ou au Margarethas.

Nous vous rajouterons quelques lignes sur la bien jolie ville de Oudenaarde.

Oudenaarde possède plus de 100 habitations et façades classées. La grand place offre un aspect de la ville avec une belle variété de pignons. Dans l’angle du marché se situe « Het huis Margaretha van Parma » du nom de Margueritte de Parme (1522-1586).

Celle-ci était la fille naturelle de l ‘empereur Charles V et de Johanna van der Gheynst, servante au château du gouverneur d’Oudenaarde. Margueritte fut élevée, notamment par ses tantes Margueritte d’Autriche et Marie de Hongrie, qui étaient successivement régentes des Pays-Bas de 1506 à 1530 et de 1531 à 1555.

Ainsi Margueritte de Parme fut désignée comme gouvernante du Pays-Bas de 1559 à 1567. Née à Oudenaarde, celle-ci connaissant bien les environs. Elle laissa la gestion des affaires courantes au cardinal Granvelle, politique dont elle s’accommodait. Mais son autorité devint trop influente et en 1563 elle fit pression pour l ‘envoyer en Espagne. Ce fut une période de tensions au Pays-Bas. En 1566 la crise fut telle que les iconoclastes détruisirent un grand nombre d’églises et de couvents. Philippe II entra en colère et envoya le Duc d’Alva à Anvers pour réprimer les émeutiers. Margueritte refusant d’être complice de la sanglante répression espagnole demanda d’être dessaisie de la régence afin de se retirer en Italie où elle mourut en 1586 à Ortona.

En 1529, Charles Quint conclut pour Margueritte un contrat de mariage dans la lignée des Médici avec la bénédiction du Pape Clément VII, lui-même membre de cette famille.

Restaurant Margarethas à Oudenaarde.

« Le nom du restaurant "Margaretha's" – 1* Michelin, se réfère à la désignation historique et officielle de la propriété "Huis Margaretha van Parma".

L'entrée se fait par la "Boudewijntoren" vestige d'une demeure patricienne du 12ième siècle.
Le bar à vin unissant le salon et le restaurant est aménagé avec beaucoup de goût et de chaleur. Ainsi nous avons disposé, entre autre, dernière le bar, une vinothèque unique et un feu ouvert entouré d'une superbe décoration murale.

La demeure historique, majestueusement aménagée offre un cadre unique.
De plus, à l'arrière, vous découvrirez une terrasse ensoleillée dans un cadre exceptionnel, loin du tumulte. Le restaurant, séparé du bar, vous permet de goûter d'une manière confortable et détendue, des mets délicieux. Nous suggérons une carte de menus équilibrés, riche de choix variés. Dans le même esprit, nous élaborons chaque semaine un menu composé de produits frais. Notre carte de vins est impressionnante, assortie de vins français, italiens et sud-africains. N'hésitez donc pas à consulter notre site à la rubrique "vins". »

Si le décor de ce restaurant est digne des plus belles maisons du 19es. , les plats sont, en revanche, bien dans l'air du temps. En cuisine, le chef réalise des préparations soignées, centrées sur le produit. La promesse d'une jolie expérience gustative (www.margarethas.be)...

Brasserie De Ranke à Gottignies près de Mouscron.

Chez De Ranke, la place accordée au houblon n’est pas négligeable. Cette matière première est si chère aux yeux des deux responsables, Nico Bacelle et Guido Devos, qu’ils décident de faire d’une branche (rank) de houblon l’emblème de leur brasserie. Plus que le nom, c’est le travail même du houblon qui requiert toute l’attention des deux hommes. Pas question donc d’utiliser des extraits de houblon comme dans la plupart des brasseries. Ici, on opère avec de vrais cônes de houblons de Poperinge, avec toutes les difficultés économiques et pratiques que cela entraîne mais avec également l’envie de confectionner une bière de très haute qualité. Le produit maison qui reflète le mieux cette méthode de travail reste probablement la XX Bitter, une blonde de 6,2° , brassée avec des houblons de type Brewer’s Gold et Hallertau. Alors qu’ils brassaient dans les installations de Deca à Woeste jusqu’en 2005, De Ranke a ensuite passé la frontière linguistique pour établir ses infrastructures brassicoles à Dottignies, dans les environs de Mouscron, en Wallonie. Son siège social est, lui, situé à Wevelgem (www.deranke.be).

Restaurant Deauville à Kluisbergen près de Oudenaarde.

En raison de l'enseigne, on vise ici l'élégance, le prestige et le raffinement mais avec un brin de nostalgie. On mange dans une salle où les meubles d'aujourd'hui font bon ménage auprès d'un éclairage Art Déco de 1920 et dans une musique d'ambiance française. La cave compte de bien bonnes bouteilles et le service ne manque ni d'allant ni d'entrain (www.restaurantdeauville.be).

Avec ses mises en bouche originales et raffinées, le chef Jan Supply donne tout de suite le ton, qu’il gardera tout au long du repas. Il illustre déjà depuis de nombreuses années toute l’étendue de son talent. Mais il peut encore progresser, comme nous avons pu encore le constater cette année. Il allie une technique parfaitement aiguisée à un profond respect du produit, gage de valeur ajoutée dans l’assiette. Jan Supply fait étalage de son savoir-faire, de sa passion culinaire et de son souci du détail.

Brasserie Van Honsebrouck à Ingelmunster.

Erigé au 11e siècle par le comte de Flandre qui souhaitait bénéficier de l’emplacement stratégique entre Courtrai et Bruges, le château d’Ingelmunster fut ensuite reconverti en une luxueuse seigneurie. Sa reconstruction eut lieu en 1736. Il a appartenu notamment au fil des siècles aux comtes de Flandre, aux ducs de Bourgogne et à la famille Montblanc. Les Van Honsebrouck, quant à eux, brassent à Ingelmunster depuis 1900. Luc Van Honsebrouck prend la tête de la brasserie en 1953 et ne la quittera pas avant fin 2008. Sous sa direction, l’entreprise s’engage dans un tournant réellement professionnel et c’est lui qui va lancer la plupart des bières actuellement produites par la maison. Plusieurs d'entre elles allaient naturellement faire référence à cette imposante bâtisse dont les murs actuels datent de 1736 et qui a été touchée par un important incendie en 2001. Depuis 1989, les Kasteel Donker et Triple mûrissent doucement dans les caves du château. Ce vieillissement en fûts dure pendant 6 à 12 semaines pour la Donker. Celle-ci est la plus typée des deux et se déguste calmement, loin de toute agitation… Si la Donker et la Triple font 11°, la Kasteel Blond, quant à elle, affiche 7°. En 2006, la Kasteel Rouge fait son apparition dans la gamme. Cette bière étonnante est issue d’un mélange entre la Donker et une bière aux cerises. Elle mûrit pendant un minimum de six mois avant sa mise en bouteilles.

Depuis peu, une nouvelle bière a complété le panel Kasteel : la Cuvée du Château (11°). Tant l’arôme que la dégustation de cette bière évoquent une Kasteel brune mûre ayant fermenté en toute quiétude pendant 10 ans. L’élégante maturité de cette bière brune madérisée, qui se caractérise en bouche par des touches de malt grillé et caramélisé, suivies d’une subtile amertume provenant du délicat houblon anglais utilisé, fait de cette prestigieuse “ale” une bière de choix. Autre marque phare de la maison, la Brigand qui a débarqué sur les comptoirs en 1980. Grâce à son taux d'alcool élevé, cette bière de caractère supporte sans aucun problème quelques années de cave. Elle a brièvement été accompagnée en 2008 d’une version IPA mais qui n’était plus d’actualité fin 2011. La brasserie travaille cependant à une nouvelle formule. Enfin, si le lambic est traditionnellement produit à Bruxelles et dans la vallée de la Senne, tout porte à croire qu'une micro-région autour de Courtrai bénéficierait des mêmes caractéristiques. La réglementation brassicole, si pointilleuse à d’autres égards, reste de toute façon assez discrète sur le sujet. Mais après tout, depuis quand les micro-organismes, portés par le vent, ont-ils des frontières ? Les Van Honsebrouck ne se privent dès lors pas de proposer un assortiment de bières lambics : les Saint-Louis. Elles sont divisées en deux gammes, une première plutôt traditionnelle et une seconde pauvre en alcool (3,5°) et avant tout destinée à un public jeune. Citons encore la Bacchus, une rouge-brune flamande à 4,5° quelque peu remise en avant ces derniers temps par la brasserie, qui lui a ajouté deux versions fruitées (Kriek et Framboise).

Mercedes CLA.

Un an après la Classe A dont elle dérive, la CLA continue de dépoussiérer l’image du constructeur. Et qu’importent ses défauts, le petit coupé 4 portes ne laisse personne indifférent.

Après avoir ouvert la voie en 2004 avec la CLS, Mercedes réédite l’expérience du coupé 4 portes dans un format plus compact et plus abordable. Avec son look sportif et ses tarifs réalistes, la CLA fait également de l’œil aux déçus de la berline traditionnelle.
Basé sur la Classe A, le coupé s’imprègne des gènes de la CLS. A savoir une face avant agressive, des flancs creusés et une chute de pavillon très prononcée. Grâce à sa silhouette fuselée et un travail spécifique apporté aux soubassements, la CLA établit au passage un record en matière d’aérodynamisme puisque son Cx de 0,23 est le plus bas parmi les véhicules de série actuels.

Longue de 4,63 m, la CLA affiche le même gabarit qu’une Classe C, des cotes de familiale qui laisseraient croire l’allemande accueillante. C’est tout le contraire : l’espace aux places arrière est dérisoire et la garde au toit exiguë fera passer l’envie aux ‘grands’ de s’installer à l’arrière. En revanche, le volume de coffre (470 litres) n’a rien à envier aux « grandes » de la marque malgré son accès étriqué.

L’environnement est identique à celui de la Classe A, et se caractérise donc par une fabrication soignée agrémentée des fameuses buses d’aération « Jet ». La CLA propose de série d’excellents sièges baquets intégraux. Ici, ce sont les sièges classiques qui sont en option , témoignage de la vocation sportive du modèle. Dans sa quête de rajeunissement, Mercedes propose un très haut niveau de personnalisation avec par exemple jusqu’à 4 faces avant différenciées, une bonne dizaine de jantes et des packs (AMG, Exclusif, etc.). Au final, vous pouvez configurer votre CLA comme vous l’entendez à condition d’augmenter la douloureuse. La dotation en matière de sécurité fait quant à elle figure de référence puisque la CLA embarque de série 7 airbags, le détecteur de somnolence et le système de pré-collision.

À l’encontre de son positionnement sportif, la CLA ne peut compter que sur des 4 cylindres, de toute façon imposé par son architecture. L’unique diesel (220 CDI) au catalogue est le plus apte à compenser le surpoids engrangé par rapport à la berline (+110 kg) du fait de son couple confortable (350 Nm). Ce pourrait être un beau mariage (bien que l’essence convienne mieux à l’esprit du CLA) avec la boîte à double embrayage 7G-DCT, livrée d’office.

Équipé du châssis Confort, la CLA peut compter sur son essieu arrière multibras pour dorloter ses passagers. Le comportement se muscle davantage avec le châssis Sport (abaissé de 1,5 cm). Solide sur ses appuis, agile et tranchant grâce à sa direction électromécanique, le CLA dévoile alors enfin tout son potentiel. Celui d’un coupé aux gènes de sportives que l’on prend plaisir à piloter, calé au ras du sol. Un beau présage pour la bouillante version AMG (360 cv) prévue l’an prochain.

Malgré ses lignes spectaculaires le CLA n’offre pas les prestations dynamiques que l’on attend d'elle et se montre même un peu trop porté sur le confort par défaut. Seul le châssis Sport révèle tout le potentiel de cette traction pourtant bien motorisée (www.mercedes.be).

Bon plaisirs.

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