Citroën C5 3.0 V6 HDi.

écrit par patrickthibaut
le 19/06/2010
Citroën C5 3.0 V6 HDi.

Citroën C5 3.0 V6 HDi.

Une française qui peut tenir tête aux très bonnes autoroutières allemandes !

La C5, avec ses lignes élégantes, apparaît telle une star dans les rues de nos villes. Les gens la regardent avec attention et, visiblement, elle plait. Une véritable métamorphose par rapport à l’ancien modèle (www.citroen.be).

Un peu d’histoire :

La première Citroën, la Type A, inaugure en 1919 le concept de la voiture populaire sur le Vieux Continent. L’entreprise dépose le bilan fin 1934 et passe sous le contrôle de Michelin. Elle renoue avec ses origines en commercialisant, en 1948, la populaire 2CV. Confrontée à nouveau à des difficultés financières, la marque est absorbée en 1974 par Peugeot, après un projet de fusion avorté avec Fiat. Citroën fait aujourd’hui partie du groupe PSA. Avec une gamme plus différenciée de celle de Peugeot que naguère, le succès est revenu.

Il ne lui manquait plus qu’un gros moteur pour se mesurer aux modèles les plus huppés de la catégorie. En installant le V6 HDi du groupe Ford-PSA, Citroën donne à sa familiale le statut d’ambassadrice à l’étranger.

La C5 se porte à merveille et dépasse même les objectifs. Leader de son segment en France et bien positionnée en Europe, la nouvelle C5 se devait d’élargir son offre pour satisfaire une clientèle plus haut de gamme, naturellement tournée vers les modèles allemands.

Cette montée en gamme se traduit donc par l’implantation du très récent V6 HDi développé par le groupe avec Ford. Présent sous le capot de la Jaguar XF, ce 3.0 vient remplacer l’ancien 2.7, gagnant au passage une bonne trentaine de chevaux.

Cette évolution du V6 adopte deux turbocompresseurs à géométrie variable. Un pour chaque rangée de cylindres. Cette architecture combinée à l’adoption d’une rampe commune de 3è génération permet au Diesel de délivrer un couple constant de 450 Nm entre 1600 à 3600 T/min et d’offrir au conducteur une plage d’utilisation plus importante.

Equipé d’un FAP, ce V6 HDi est plus respectueux et moins gourmand que son ancêtre. Il respecte tout d’abord la future norme Euro V et voit ses émissions descendre sous la barre des 200 g de CO2. Comptez 195 g de CO2/km.

Si la française affiche un niveau de puissance impressionnant, ses performances ne sont pas tout à fait en rapport celles des allemandes. Un 0 à 100 km/h en 8,5 s et une vitesse max. de 240 km/h. La faute à une masse importante (1 873 kg) et une boite de vitesse automatique certainement moins prompte à réagir qu’une S-Tronic ou une 7G-Tronic. Du coup, la C5 joue sur un autre registre. Celui de l’agrément et du confort.

Cette C5 s’illustre par son homogénéité et sa disponibilité. Grâce à ses deux turbos, le V6 répond immédiatement mais sans violence. La montée en régime est progressive, silencieuse et toujours avec une grande réserve sous la pédale de droite pour les dépassements. Rien de sportif plutôt de la force tranquille.

La tenue de route est fort bonne, le confort royal mais la sportivité minimale. Livrée avec la suspension hydraulique, cette C5 V6 vous propose en plus un mode Sport avec amortissement plus ferme. Les appuis sont plus marqués, la précision irréprochable. Et malgré la présence d’un excellent châssis Citroën n’est pas parvenu à déjouer les lois de la physique. Le poids et l’empattement importants grèvent l’agilité et le dynamisme de la familiale. Les conducteurs se consoleront rapidement par le confort exceptionnel, un cran au dessus des allemandes.

Bonne route.

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